31 décembre 2006

Nicaragua---- été 2006---- stage QSF

Sur le lac du Nicaragua, Les muchachas se font bronzer dans la barque et moi je pêche derrière... ou je devrais plus dire que j'essai de pêcher au filet :)
Lors de la balade dans la forêt sauvage de Zapateraé Un beau petit serpent qui dort mais fait pas bouger la feuille... l'Hopital est loin ici et t'a intérêt à pas te faire mordre car lui yé ben beau mais yé pas gentil...
Lors de la fête de départ, nous avons fait une muraille de main... Moi à l'oeuvre.
-Un oiseau?
-Non c'est pas ce que je cherche....
-Ma main, ma main!
Sur la plage à Las Penitas
Des vêtements sur une corde à linge.
- Hé muchacha.
-Tsitt Tsitt... Preciosa
-Humm Rica...
Une image vaut milles mots :P
Des poteries typiques que l'on retrouve dans les marchés. Ici nous étions à Léon.
Des jeunes qui chantent et qui jouent de la guitare lors d'une fête au centre.
Coucou! @ Granada

Guillaume un stagiaire de l'autre groupe de Plan Nagua porte fièrement son chadail cyclone et que dire de cette chemise sur la tête, une idée de génie contre les coup des chaleur... Nous avions été à la Chureca. Je me rappele être revenue de là les chevilles noires...
Toujours le dépotoire. Vous pouvez remarquez qu'il y a de belles montagnes derrière.
Agua Agrias, l'eau la plus claire que j'ai vue. En enfant qui joue avec des bambous.
Ma mama de ma famille, Reina et son mari Francisco.
Une jeune fille du centre ACJ qui danse dans la rue lors de la fête de départ.

A l'école pan américaine, lors d'un des ateliers de sensibilisation sur l'hygiène dentaire.
Sur Ometepe, ce vendeur de bijoux m'apprend à faire des bracelets. Un autre beau moment du voyage, une belle après midi.
Le fruit de ses efforts.
Ha ben... c'tait pas des conneries que y'avait de la bouette partout lors du Madera... Tsé ca fait changement de ceux qui se prennent les pieds en photo sur une plage aux Caraibes!
Un colibri qu s'en va se nourrir dans une fleur de platano... je l'ai attendu 30 minutes!






Mahori et sa cousine, deux petites filles qui vivent dans la Churica, le dépotoir municipal, elles sont tellement belles.

moi et un futur coq de combat. Las peleas de gallos son muy popular en el campo.

le groupe de l'ACJ et le groupe des 10 coopérants que nous étions.

Un coucher de soleil au bord du pacifique. La vue sur une rue principale de Managua










La grande catédrale près du Palacio Nacional, elle a vécu et la guerre et le tremblement de terreé... si seulement elle pouvait nous livrer ses secrets.

Les photos...Enfin!!!!!


Vue sur le volcan le Mombacho et le lac Nicaragua. On était sur la Isla de Zapatera... Vous comprenderez pourquoi c'est mon coup de coeur du voyage.


(En bas) Après la montée du volcan Madera.... ho il fait froid!!! Méchant trip les filles... je vais m'en rappeler toute notre vie de Ometepe! (Josiane, Lolo et moi)

(À droite) Randonnée en vélo... derrière le Mombacho. De gauche à droite... moi, notre guide, Lolo la grande, Marjo et Josiane.

(En bas) Moi et mon frère Josue devant sa classe d'école.

(
(À droite) Le lac de Managua et la plage bien pollué... un homme y cherche quelque chose à manger ou à recycler. On habitait à 5 minutes de là.

19 août 2006

Home sweet home

Et voilà, l’aventure a tiré à sa fin! Je suis de retour au Québec contente de retrouver les bras de mon amour !

Mercredi vers 14h00 l’avion a décollée et je quittais la terre chaude du Nicaragua. Le cœur heureux de toutes ces belles réalisations et en même temps un peu nostalgique, ce pays va me manquer ! La végétation et la nature sont tellement belles, il fait bon de marcher dans les forets ou de grimper un volcan et d’entendre tous ces bruits tellement différents des notre et de se laisser énergiser par tout ce mana vert de la flore, respirer l’air frais de la campagne, regarder le ciel étoilé et s’y perdre parmi ces constellations inconnues. Se faire réveiller par les coqs qui disent : ‘’ allez le jour se lève !’’, attacher mes souliers et aller courir à la piste avec Marjo et Lau L. et regarder le barrio se réveiller. Ainsi que de regarder le soleil se lever et lui te dit : ‘’ Y va faire chaud aujourd’hui !!!’’. Toute la vivacité des enfants dans les rues qui savent s’amuser avec peu de choses. Le jeune Josue dans ma famille en train d’appeler sa mère tout le temps : ‘’Mami…. Mamita… Mamissita…’’ avec sa petite voix aigue et Kevin qui chante sous la douche à 7ham et Reyna qui lui cri fort ‘’Arrête de chanter… tu vas réveiller la muchacha’’ et j’en passe… Ouais ça va me manquer.

Mais le bruit ou plutôt les bruits ne vont pas me manquer ! Les sécuritas dans la nuit qui sifflent a tous les 10-15 minutes, les voitures, camions, moto, klaxons, vendeurs ambulants en charrette avec leur haut-parleurs ‘’ Aguacate !!!! Banano !!!!!! Sandiaaaaaaaaa !!!!’’ et j’en passe… mais les deux pires bruits :Les pétards !! À toutes heures, n’importe quand, fête pas fête, des gens font péter des pétards dans les airs, le genre feux d’artifices sans d’artifices ! On dirait vraiment un bruit de revolver, on se croirait en temps de guerre. Et quand tu es trop proche, tu sursautes et tes paupières se ferment toutes seules. … c’est juste ‘’un peu tressant’’.
.
Et l’autre, les ‘’tsit… tsit…’’ les ‘’smack’’ ... les sifflements, les commentaires dans la rue fait par les gars pour te laisser savoir qu’il te trouve de son goût… Pu capable !!!


SVP de l’eau et de l’énergie !!!

Les coupures d’électricité vraiment c’est insensé !!!
Il y a eu des périodes calmes ou d’autres avec des avertissements de l’heure des coupures dans les journaux et d’autres comme les derniers jours, sans avertissements de grosses pannes qui duraient des heures, 6-8-10 heures !!! Lors de notre passage à l’Hôtel Oasis à Granada, ça nous a donné une très bonne idée de cette terrible situation que des millier de gens vivent au pays. Des nuits entières sans énergie, une chaleur suffocante sans le ventilateur… j’ai été dormir dans un hamac en dehors du dortoir. Mais le pire c’est l’eau, il n’y avait plus une seule petite goutte d’eau ! Ce manque a changé la piscine en genre de bain communautaire et en réservoir d’eau. Ils prenaient l’eau de la piscine avec des chaudière pour flusher les toilettes… t’essayait de te dépêcher pour passer le premier le matin… Et à l’entrée de l’hôtel, il y avait une note qui disait environ ceci :

"Nous éprouvons présentement une crise de l'énergie au Nicaragua. Pour cette raison, nous n'avons ni eau ni électricité et nous ne savons pas à quelle heure le service sera rétabli. Nous nous excusons du désagrément. Bienvenue au tiers-monde."

Ca fait parti de mes incompréhensions. Comment peut-on laisser des gens vivrent dans une situation pareille ? Le pire, ce sont des coupures volontaires fait par des riches… pour le fric ! Est-ce que le président d’Union Fenosa dort bien le soir ? Ou bien… son barrio… manque-t-il lui d’énergie ? J’en doute ! On m’a dit aussi que le Nicaragua vit cette crise à cause de la crise du pétrole. Durant les dernières années, le Nicaragua n’a pas cherché à faire de l’énergie avec des énergies renouvelables, alors cette crise l’affecte énormément car le pétrole est une principale source d’énergie, et ça leur coûte une fortune. Juste pour vous donner une idée, le prix du gaz est le même que chez nous ! Et un professionnel gagne environ 70 à 100$us par mois. Alors voilà une situation du Nicaragua qui lui fait gagner sa place dans les Pays du Tiers Monde !!!

Ce qui m’a marqué

Les feux de déchets dans les rues. Comme la gestion des déchets est dysfonctionelle , certaines personnes sortent leurs déchets ou balaient la rue et mettent le feu dans leurs petits tas. Une forte odeur de plastique brûlé en ressort. Les voisins se mettent la main sur le nez et passent sans dire un mot… c’est normal !

Le manque de censure ! Si on trouve que TQS en montre trop… faut regarder le canal 10 ! Super sensationnel. Gros plan sur les plaies ouvertes, bras cassés et longtemps. Une fois il on trouvé un fœtus de 4 mois mort dans la Chureca et le caméraman l’a filmé de super proche tu voyais toute les mouches dessus… vraiment j’avais une face de dégoût en regardant ça. C’est tous les soirs comme ça… des nouvelles morbides. On comprend mieux pourquoi la population a peur et nous dit toujours de faire attention car il y a beaucoup de violence. Et même que dans notre groupe, une filles s’est fait volé son sac à main et a eu un revolver de pointer dans la face ! Méchant bad trip… et la police lui a demandé…. As-tu fait venir les média ?

Les maisons colorées. Certaines sont peintes de la couleur du parti politique qu’ils veulent voir à la tête du pays le 5 novembre prochain. Ou parfois c’est une publicité d’un produit quelconque à vendre comme Kotex, Huggies, Colgate, etc. Vraiment toutes les tribunes sont bonnes. Et ce n’est pas tout… Si une maison est à vendre, ils peinturent et écrivent À VENDRE sur un mur. Quelle bonne idée !

Le top un de l’incroyable

On était dans un restaurant et un pick up a passé avec une genre de grosse génératrice dans la boite et ça faisait un bruit infernal, j’ai jamais entendu quelques choses d’aussi bruyant dans la rue. Et derrière une grosse fumée blanche était propulsée dans les airs. J’ai demandé qu’est ce que c’était… On me répond : ‘’ Ha c’est contre les moustiques’’ Heu…. Ils lancent de l’insecticide comme ça dans les rues… sur les passants, près des restaurants… Moi qui venait de dire aux filles d’aller fumer un peu plus loin… finalement elle peuvent bien fumer près de moi, je me demande lequel est le moins pire ?



Sinon, les derniers jours on super bien été, j’ai bien profité de chaque moments, je suis allée au Volcan de Masaya, qui est encore en activité et on a fait le tour d’un des cratère, vraiment super beau ! On a passé un peu de temps au marché et regarder tout ce qui se fait dans l’artisanat. Et le dernier jour à Managua, on s’est payé une petite traite… on a fait venir un dame pour faire des manicures-pédicures… On petit fort apprécié après 2 mois et demi de gougounes dans des rues pas trop propres ! C’était notre petite gâterie.

Je suis de retour chez moi. Contente de sentir l’air frais de notre pays et de revoir Francis. Je suis dans ma nouvelle petite maison qui est charmante comme tout. Il reste de la peinture et quelques travaux à faire alors ça va m’occuper pour les prochains jours. J’ai eu une bonne nouvelle. Je vais travailler pour Santé Canada entoucas les 2 prochains mois et peut-être plus… a suivre.

Je vais prendre du temps pour bien revenir et faire mon bilan personnel. Je suis contente et fière de mes belles réalisations que j’ai faites là-bas. Aujourd’hui, je suis très contente d’avoir vécu l’expérience jusqu’au bout et toujours au jour le jour. Je sens que j’ai vraiment profité à fond de ce voyage surtout les dernières semaines. J’ai vu combien j’étais une belle personne extraordinaire avec ses qualités et ses défauts. Je reviens épanouie et tellement heureuse de vivre ! Quelle aventure ! Et encore une fois… Merci la Vie !!!

11 août 2006

Las Despedidas...!

Et voilà! La fin du voyage approche... il reste a peine 5 jours, je me sens febrile de retrouver mon amour et voir ma petite maison, heille ma première maison... Et en même temps, je suis encore ici et je profite des derniers moments de ce voyage qui est extraordinaire.

Hier, nous avons quitté la communauté on a fait nos derniers adieux, c'était vraiment touchant de les voir tous nous envoyer la main quand on était dans le bus, j'ai eu un pincement au coeur, comment rester indifférent à toute cette démonstration de gratitude?

Les derniers jours on commencait à sentir qu'on allait leur manquer et à l'inverse aussi! On a fait une grande fete d'adieux dimanche dernier avec toute la communauté! C'tait le fun, c'tait grand, c'tait fou, c'tait malade!!! Yen avait du monde... ouf! Plein de jeux pour les grand pour le petits, artistiques, sportives, concours, tirages... bref y'en avait pour tous les gout! C'tait fou, je me suis occupée de faire une grande murale de mains peinturées d'enfants, vraiment super belle! Et malgré le manque d'organisation la fete a été un réel succes! Et moi, Nord Americaine que je suis... j'en ai perdu des bouts! J'étais parfois bien mêlée parmis toute cette foule a distibuer des bonbons et des coupons de tirages... avec tous ces enfants autour de moi qui me cognaient dessus avec un doigt... '' a yo .. a yo... a moi... a moi'' pendant plus d'une heure comme ca! J'étais déebouselé dans toute cette inorganisation... et eux , Les jeunes du centre, ils géraient la fête toé comme des pros! Y'en avait pas de problèmes! Des numéros pour le pop corn, d'autres pour les maquillages, moi avec mes tirages, numéro pour les sandwich... des petits billets pour tout! Et ils ce sont démèlés dans tout ce brouhaha en cliquant des doigts! Alors faut croire que les choses non organisées peuvent aussi très bien fonctionner. Tranquillo! Tranquillo!


Nous sommes présentement à Granada pour faire le bilan final du stage. Rencontres individuelles et de groupe. Et c'est en meme temps un bon moment pour faire de la retrospective sur toute cette aventure. Le bon, le moins bon. C'est aussi un moment de réflexion sur l'éthique, la vie en groupe, notre société et la leur, les relations interculturelles, sur nous-même, la violence, la circulation de l'information, le manque de censure aux nouvelles! (faudrait je vous en parle plus! , etc. Bref! Ca amene toutes sortes de discours, de questionnements, qu'est ce qui est bon qu'est ce qui est mauvais? J'ai la tete pleine de choses a raconter... et tellement peu de réponse! Mais une choses est claire... J'en sors plus que grandit. J'ai tellement découvert plein de chose sur moi, que je vous laisse le plaisir de découvrir par vous meme!

J'ai surtout découvert que vraiment tout est possible et que sa chance il faut se la créer. Que devant rien vraiment tout mais tout est disponible! Je suis fière de moi et de mon projet de sensibilisation dentaire. Je peux vraiment dire que grace a moi, parce que j'ai décidé de m'embarquer dans cette aventure, mon programme etre profitable a plus de 3000 jeunes. C'est vraiment génial! Je me sens vraiment confiante de mon avenir et je sais beaucoup ou je m'en vais et surtout qui je suis. C'est ca que je suis venue faire ici!

Je me sens pas triste de quitter, car je me sens complèment accompli, épanouie, engagée et je sais qu'il y a autre chose qui m'attend au Québec. Je sens que c'est un aboutissement normal des choses.

Vraiment quoi dire de plus! Je vais profiter de mes derniers jours ici et continuer sur cette voie... ca ne peut que bien continuer!



PS Je reviendrai sur mon blog y mettre quelques photos et faire un mot de la fin!

4 août 2006

Me grande regalo!!!



Mon cadeau du voyage !


Hier, je suis allée pour la dernière fois faire mon atelier de sensibilisation d’hygiène dentaire au centre de Dos Generaciones. Centre qui travaille avec les jeunes de 5 a 12 ans qui travaillent ou vivent de la Chureca. Leur cheval de battaille, faire valoir une loi pour interdir le travail infantil.


J’ai fait ma plus belle rencontre celle de Keyla 25 ans, elle travaille au centre comme intervenante et éducatrice. Comme il n’y avait pas encore de jeunes d’arrivés, j’ai profité de l’occasion pour discuter avec elle de mon activité et en quoi elle consistait, quel est mon travail, etc. Elle était super allumée et prennait des notes. Alors, je lui ai donné le plus de renseignements possibles sur l’hygiène dentaire. Et j’ai décidé de leur donner tout le matériel que j’ai fait, avec les dépliants, etc. Car ici ils seront plus utiles qu’à moi. Elle était super contente et super motivée à reprendre mon activité. Comme elle dit, comme ca ils vont pouvoir multiplier l’activitè et ainsi, sensibiliser le plus de jeunes possible, car Dos Generaciones travaillent avec plus de 3000 enfants !


Et a la fin de notre dicussion, elle m’a raconté son histoire. Elle a été une des jeunes à faire une des pires formes de travail infantil, travailler directement dans la Chureca à collecter des objets recycler pour les revendre, son histoire est vraiment touchante car elle a réussi à s’en sortir et retourner à l’école meme à l’université, car elle a toujours cur en ses reves. Elle est vraiment un exemple de tenacité, mais je vais lui laisser vous raconter son histoire. Au retour du voyage, je me promets de traduire son texte et de le poster ici.



‘’ Los sueños son gratis y hay que creer en ellos y todos es posible !’’


‘’ Les reves sont gratuits, il faut croire en eux et tout est possible !’’


- Keyla




Je garde contact avec elle pour lui donner encore de l’information et elle va me tenir au courant du déroulement de l’activité.



Voilà mon cadeau!!! J’ai juste fait ce que j’aimais et j’ai vraiment cru en mon projet de sensibilisation et voilà que je le vois prendre son envol ! J’ai planté une petite graine avec mon coeur et elle va se transformer en un bel arbre !



‘’ Quand c’est fait avec notre coeur, le monde du possible est devant nous, il suffit d’y croire et de faire confiance en la vie!’’


- Moi meme


Merci la vie... !!!


PS Jai mis une nouvelle photo dans le texte de Las Peñitas...




31 juillet 2006

La vida en el campo

Mercredi passé, nous avons quitté Acahualinca pour aller visiter le projet de l’autre groupe de Plan Nagua qui est plus vers Granada, juste à coté du Volcan Mombacho. Vraiment, c’est complètement différent et super intéressant. Ce groupe travaille à faire du développement d’écotourisme dans 2 communautés qui sont à 30 minutes de marche l’une de l’autre la Nicaragua Libre et la Granadilla. Les 2 communautés font partie d’une coopérative la UCA avec aussi 2 autres communautés (Aguas Agrias et Sonzapote) Ils sont 5 personnes et ils font du travail manuel etc. De plus, ils offrent des cours d’anglais aux habitants de la communauté. Un anglais qui habite dans la Nicaragua Libre a fait un don de beaux livres neufs à la communauté et ils ont construit une belle petite bibliothèque, c’est vraiment charmant. Aussi, c’est deux communauté offrent de faire de l’écotourisme, ils ont des petites chambres genre dortoirs, des installations sanitaires et offrent toutes sortes d’activités pour accueillir des tourismes. C’est une façon pour eux de faire quelques sous. Un ONG d’Espagne, travaille avec eux afin de développer ça, la responsable Hélèna, entraîne des gens de la communauté à être des guides d’excursion, des femmes de chambre, etc. C’est du développement local, et quand ils seront complètement autonomes, l’ONG va se retirer. Et en même temps, il ne faut pas que tout ça devienne une immense station touristique, car il ne faut pas perdre de vu le pourquoi de ce projet, car les gens à la campagne vive de l’autosuffisance, l’agriculture, l’élevage des bêtes, etc. Alors, quand un groupe de touristes arrivent, ils ne peuvent pas aller au champs travailler, alors il faut qu’il y ait un juste milieu entre le deux.

Alors, tout le groupe ont a été passer 3 jours à la Granadilla pour essayer leur installations et vivre l’écotourisme. Visite de la communauté, ballade en cheval et bicyclette pour aller dans une autre communauté de la Coopérative qui s’appelle Aguas Agrias. Baignade dans un ruisseau avec une eau limpide. J’ai pris une photo dans ma mémoire, d’une petite famille qui se baignait dans le ruisseau et la maman lavait le linge dans l’eau et le frottait sur une roche, hé oui ! En 2006 il y a encore des femmes qui vont á la rivière laver le linge. Ont a eux aussi la visite d’une jeune fille qui confectionne des bijoux avec des semences de plantes. Et j’ai surtout apprécié la tranquillité et la noirceur de la nuit avec son ciel étoilé, la Croix du Sud et Orion était au rendez-vous.

Je ne peux pas parler de ses communautés sans vous faire un résumé de leurs histoires, car elle est fortement intéressante.

La Nicaragua Libre
Les terres ont été léguées à une famille quand le grand-père est décédé et suite à cela d’autre famille sont venue s’y installer-

La Granadilla
Durant le régime de Somoza, la famille Chamoro (de Violetta Chamoro une ancienne présidente du Nicaragua dans les années 1990) ont décidé de prendre les terres et ils ont dit… ‘’c’est à nous !’’. Durant la révolution sandiniste dans les années 80, les sandiniste ont repris ou plutôt volé les terres pour les redonner à la population en disant ce n’était pas plus à vous qu’à nous. Et voila que maintenant, plusieurs familles y ont leurs maisons et y cultivent toute sortes de choses (yuca, maïs, riz, fruits de toutes sortes, plantes médicinales, etc.) et y élève du bétail pour survivre.

Aguas Agrias
Les gens qui y habitent sont tous des réfugiés du nord du pays, il y a environ 12 ans ils sont venus s’installer ici, suite à un don de terre que la coopérative leur a fait. Après la guerre et la révolution sandiniste, il y avait encore quelques contras chargés de chasser les gens, ils ont tout perdu et ont du quitter leurs terres. Et c’est dans ce merveilleux coin de pays sur le bord du Mombacho, pas trop loin du lac Nicaragua qu’ils ont trouvé la paix.

Isla de Zapatera et Sonzapote

Vendredi, moi , Marjo, Josiane et Laurence L. ont est partie pour passer toute la fin de semaine à Sonzapote sur l’Ile de Zapatera dans le lac Nicaragua a deux heures de bateau de Granada. C’est la dernière des 4 communautés qui font partie de la coopérative UCA.

L’histoire est la même que celle de Aguas Agrias. Au début, il y avait une seule famille à Sonzapote et maintenant, il y en a environ 14. En tout sur l’Ile il y a environ 80 familles et entre 500 et 600 habitants.

Vous comprendrez vite que l’endroit est paradisiaque ! Casi pas habité et surtout à l’abri du tourisme évasif ! Un des plus beaux endroits que j’ai vu de tous mes voyages. Le site d’éco tourisme comprend une dizaine de lit, un ranchero (abris de paille) avec hamac pour relaxer et tout ça avec une vue splendide sur le Mombacho et surtout,…. son couché de soleil ! Moi et Laurence on a passé une nuit dans le hamac dehors, à faire… le son de la nuit d’une île sauvage, à vivre.

On a aussi été monter la montagne (600 m). Une des plus belle randonnée pédestre, dans un chemin pas tracé avec le guide en avant qui coupe au passage les branches d’arbres, les plantes qui brûlent, les toiles d’araignées. Etc. Une flore écoeurante, grands arbres supers hauts, lianes, quelques fleurs, arbres á fruits, cactus, plante vénéneuses… pis ça fait mal ! Mais aussi une faune… araignées pour tous les goûts et grosses comme ça on peut s’arrêter et les regarder tisser leurs toiles de vraies artistes ! scorpions, lézards, guécos, oiseaux et surtout… des serpents et couleuvres! Un serpent dangereux brun, gris, noir dormait sur une feuille et un autre gentil rayé rouge, blanc et noir se baladait á nos pieds. Mais le plus drôle fut quand Marjo me dit ‘’ Tu piles sur un vers de terre’’ et quand j’ai le vé mon pied c’est une couleuvre brune qui est partie en direction des pieds á Laurence… Je n’ai jamais vu une couleuvre aussi frustrée !

On a vu et surtout entendu beaucoup d’insectes. Un moment vraiment intense, être là et être à l’écoute de tous ces bruits qui nous entourent tout ça tellement vivant ! Le chant des insectes tellement fort et vibrant. Je me suis sentie complètement énergisée par toute cette vie qui nous entourait, un moment magique ! Et moi qui avait si peur des insectes avant et là, j`´étais toute heureuse de pouvoir voir les maîtres de ces sons qui faisaient mon bonheur et ma joie d’être la ! C’est tellement tripant de voir a quel point que de se débarrasser d’une crainte nous amène à vivre pleinement certains moments qui nous apparaissaient tout autrement avant et finalement, mètre vraiment présent à nous et à ce qui nous entourent. .

On a aussi été pêché en barque avec un habitant de l’Ile. La pêche au filet !!! Toute une technique… et c’est pas facile… Résultat : Lui = 20 poissons Nous = 1
Et on a mangé quoi au dîné ?? Du bon poisson… frit !

Sinon, j’aimerai vous parler de ce couple d’Italiens qui se sont installés dans la communauté pour faire du volontarisme. Depuis 2 ans ils habitent là. Ils apportent un appui financier en ramassant des dons en Italie et des idées. Ensuite la communauté décide quel projet elle a envie de faire. Comme par exemple la ‘’casa de la mujer’’. C’est un regroupement de femmes qui font de l’artisanat (bracelet, t-shirt) pour ramasser quelques sous. Avec l’argent elles achètent des médicaments, paye une barque ambulance si quelqu’un est malade, l’éducation des enfants, bref c’est vraiment un bel appui à la communauté. 1 fois par mois, il y a la visite d’un médecin (quand il n’a pas peur de venir car les vagues sont parfois fortes) et une fois par mois, ils peuvent aller à Managua dans une clinique de médecine naturelle Japonaise où certains peuvent y recevoir des soins. C’est aussi la communauté qui a décidé de faire des belles installations sanitaires, avec un grand réservoir d’eau qui fonctionne á l’énergie solaire, car il n’y a pas d’électricité sur l’Ile. Vraiment plein de belles choses se sont fait ici grâce à l’appui des Italiens, quand la communauté sera bien autonome, ils quitteront. Mais d’ici là, ils ont besoin d’aide de toutes sortes, alors si vous étés intéressés, j’ai le contact et d’ailleurs, j’ai tellement adoré que j’aimerai bien revenir passer quelques semaines avec eux, et les gens sont tellement incroyables et attachants, ça serait tout un trip !

J’aimerai terminer en vous parlant de leur vision á eux sur le Nicaragua.

Eux aussi disent que le Gouvernement de fait rien pour la population. Ils trouvent ça très dommage, car ici, il y a énormément de ressources (eau, soleil pour l’énergie, vent, terres cultivables, etc.) le Nicaragua a un énorme potentiel mais il est mal géré. Le meilleur des mondes serait de changer de gouvernement et d’en avoir un qui se préoccupe de la santé de sa population. Mais ce n’est pas le cas et c’est presque illusoire de penser que ça va changer le 5 novembre prochain !

Alors la solution :
Faire encore plus de coopérative et que chaque communauté fasse son propre développement local (écotourisme, autosuffisance, énergie solaire, répartition des taches et des richesses, etc.) et de faire un beau pied de nez aux dirigeants de ce pays et leur montrer qu’elles peuvent faire tout sans eux. Solidarité.

Liens :

www.ceiba.it


Mon coup de masse : Je vous ai dit que certains barrio de Managua manquaient d’eau… entre 5 h et 7 heure une grosse fontaine d’eau qui semble récente en plein centre de la ville fait jaillir ces jets d’eau…. No comments….

Mon coup de cœur : La Isla de Zapatera, le sourire de ses habitants et leurs belles rides souriantes, j’ai des visages gravés dans ma mémoire ! Et se laver dans le lac!

18 juillet 2006

Una mescla de ideas...



Il se passe tellement de choses dans ce voyage que je ne sais pas par où commencer ! Tellement de choses à dire. Tous les soirs dans mon journal j’ai quelque chose à écrire, il se passe pas une journée où rien ne se passe… Alors c’est dans un mélange d’idées aussi organisé que désorganiser que je me lance dans ce post… à vos lunettes !


Une hygiéniste chez les Nicas

Au début du mois de juillet, je suis retournée à l’école Pan Américaine refaire l’activité de sensibilisation sur l’hygiène dentaire auprès des enfants de 6 à 11 ans. Encore une fois, j’ai fait cette présentation dans la chaleur et j’ai vu 43 bouches d’enfants dont encore la moitié nécessitaient des soins dentaires.

Tout de suite après, je suis allée au Centro de Salud SocrateFlore rencontrer les dentistes qui y travaillent. Je leur expliquais mon travail à l’école et tout, je n’avais même pas terminé de parler qu’ils m’ont tout de suite demandée si je voulais venir les aider à faire des nettoyages car les gens en ont vraiment besoin et eux n’ont pas le temps de faire ça… Vendredi prochain matin, je peux !

Le 7 juillet 7h30 J’étais au centre de santé. C’est un grand centre public où ils offrent des services de médecine générale, de gynécologie, psychologie, dentisterie, etc. Pis ya ben du monde ! Il y a deux dentistes qui travaillent là et ils ne font que des extractions. En fait, ils ont toutes les installations nécessaires pour donner des soins complets, mais comme il manque de budget, ils n’ont pas le matériel. Heureusement, il existe 2 autres centre public dans Managua où le gens peuvent recevoir des traitements complets avec une contribution ‘’volontaire’’symbolique = (si tu as ben mal et que tu n’as pas d’argent tu ne payeras pas… ) .

Mais, un autre problème, beaucoup plus grave à mes yeux, plane sur le centre. Depuis près de 6 mois, le centre n’a pas d’eau courante ! Ici, il y a un grand problème avec l’électricité, presque tous les jours, il y a des coupures de courant. C’est que la compagnie privée Union Fenosa dit qu’il y a beaucoup de familles qui volent l’électricité en se branchant sur celle de leurs voisins et qu’ils perdent beaucoup d’argent !!! Et voilà un bel exemple de la privatisation, encore des riches qui se remplissent les poches sur le dos de qui ??? Des pauvres ! Je pourrais continuer longtemps sur ce sujet, mais tout ça pour dire que les pompes à eau du Barrio ou ce trouve le centre fonctionnent à l’électricité ! Alors, même s’il y a du courant le jour, les pompes n’ont pas assez de jus pour envoyer l’eau au robinet, il y a de l’eau souvent juste le soir, quand le centre est évidemment fermé… pratique ! Et ce n’est pas tout, quand le courant revient, il y a tellement de power que ça donne une surcharge au appareils et ils deviennent fous. Faut pas être surpris si la chaise de dentiste se met à danser toute seule.

Alors, c’est dans ces conditions que j’ai fait quelques détartrages et nettoyages, je regardais du soin de l’œil le cavitron (appareil à détartrer) qui ne demandait qu’un peu d’eau pour fonctionner, une chance que j’avec avec moi mes amis curettes du Québec ! Car je ne vous parle pas de leurs instruments… ni de la stérilisation ! tout en faisant mon travail, je me disais : Ouais, dans un pays où il n’y a rien tout est possible… mais tu fait ton possible ! J’y retourne la semaine prochaine 2 jours complets.

Ma mini clinique au centre juvénile

Hier, j’ai effectué ma première journée d’activité sur l’hygiène au centre juvénile (ACJ) où je travaille les après-midi. Ca consistait à faire un examen dentaire, sensibilisation, instructions d’hygiène etc. et référer au besoin. J’ai eu un bel appui des jeunes du centre et surtout de la responsable d’ACJ Belma qui m’a dit d’organiser un tirage pour faire venir le plus de gens possible. On va faire tirer 2 traitements complet chez un dentiste parmi ceux qui en ont besoin, c’est vraiment génial ! Et il y a vraiment des gens qui en ont besoin et qu’ils ne peuvent pas se permettre de se faire soigner, ce n’est vraiment pas facile à gérer. Ca veut dire que ici, la contribution ‘’volontaire’’ même s’il elle est de 15 cordobas (environ 1$US) c’est trop cher pour eux ! Alors ya de quoi à se poser de sérieuses questions sur les soins soit disant ‘’gratuit’’ de l’état ! Bref, j’ai vu 27 personnes hier dont certains vont venir me voir au centre la semaine prochaine pour un petit détartrage gratuit !!!!


Nicaragua pays d’eau et de volcans


Sinon et bien je reviens d’une belle semaine de vacances. On est sorti de Managua durant une semaine. Wow ça a fait du bien de prendre une pause du bruit, de la pollution, de l’odeur, etc. J’étais plus que dû !!! Tout le groupe, nous avons passé 3-4 jours à San Juan del Sur sur la cote pacifique. La plage, le bruits des vagues, les réveils matinaux par le cris des singes, petite course au matin dans la foret avec LaurenceL, yoga sur la plage en après midi et bière sous le ranchero le soir ! Le paradis existe aussi ici et ben oui… je me suis mise au yoga ! Un endroit merveilleux pour faire notre bilan de mi-stage.

Nous avons quitté la plage mercredi pou se rendre à l’Ile d’Ometepe qui se situe dans le milieu du lac Nicaragua. Nous avons choisi d’aller passer quelques jours á la Finca Magdalena qui se trouve à être dans la partie moins habiter de l’île. La Finca est une coopérative de cultivateur de café, riz, légumes, etc. qui travaillent ensemble le matin sur des terres partager afin de faire une collectivité et de partager les richesses ainsi que d’avoir un meilleur prix de vente. En fait, c’est le même principe que le café que j’ai vendu pour faire mon financement pour venir ici. Le café de la Inca est acheté en autre par Oxfam à un prix équitable ce qui fait que le niveau de vie de ces gens est un peu plus élevé.

Je suis même allée ‘’Limpiar el arroz’’ … laver le riz, avec les cultivateurs et avec deux autres Québécois qui étaient de passage en même temps que nous. en fait laver le riz, c’est enlever les mauvaise herbes autour des plants. Alors, une machette à la main et envoye on essaye de faire comme eux et désherber aussi vite qu’eux ! Heu… pas facile, c’tait pas long qu’ils nous rattrapaient ! C’est vraiment un dure travail, sous la chaleur mais surtout pour le dos ! Ayoye… je me suis payé tout un mal de dos et maintenant, je ne mange plus mon riz avec le même regard… et je vous invite à manger un gros plat de riz en pensant à tous ces gens qui pour eux c’est leur métiers.

Le lendemain, j’ai fait mon plus gros trip du voyage ! La montée du volcan Mandera Wow ! 1395 m de haut avec près de 1000m de déniveler 10 km allée retour. En 7 heures ! et c’est le temps normal que ça prend alors …. oui c’était apique ! Alors moi Josiane et Laurence L on est partie à l’aventure ! Après 1km il s’est mis à pleuvoir tout ce qu’il pouvait ! Et ça n’a pratiquement pas cessé de la journée. Le sentier était superbe mais vraiment boueux… j’ai vite mis en pratique un conseil qu’on m’a donné avant de partir ''plus tu vas te foutre de te mettre les pieds dans la boue ... plus tu vas avoir du fun!'' C’est ça je faite. Au troisième km…. ce n’était plus de la simple boue, mais une rivière qui coulait du volcan, toujours pleine de motivation on a jouée aux exploratrice, pareil à si nous escaladions une chute brune de boue !! Le guide était un peu découragé et avec le sourire je lui ai dit :'' Asi es la vida!'' Un trip de malade ! Le dernier kil m’a tué ! Mais on y est arrivé… et pour ne voir … rien ! Il y avait tellement de brume que nous avons décidée de ne pas descendre dans le cratère car on y aurait rien vu et il faisait tellement froid qu’on s’est félicitées les trois filles pleine de boue ! Et après avoir avalé notre sandwich mouillé, on a entamé la ….. descente !

Après la montée…. la descente………

Aucun autre choix que de se la faire mentale….

Dans ce moment où la confiance, l’équilibre, la concentration, le corps et l’esprit ne font qu’un. Toutes le ses énergies et les espoirs reposent sur mes pieds, chaque pas est en soi une petite victoire et si l’esprit part l’instant d’une pensé, c’est un pied qui perd le contrôle et glisse… aussi vite, l’esprit revient et doit reprendre sa concentration. Parois c’est une main sur un arbres ou une roche qui vient sauver la face aux pieds parfois, ils veulent faire à leurs têtes et aller vite, c’est alors que les bras se mettent en étoiles et que tout le corps se tient pour eux et maintenir l’équilibre. Non, l¡esprit ne doit pas voyager, il doit être présent à tous moments et rester en concentration et le corps faire confiance en ses capacités. Ensemble, ils ne font qu’un, ainsi fonctionne la machine. L’unicité et la parfaite synchronisation des mouvements. Une petite pensés négative aussi insignifiante qu’un grain de sable dans l’univers et c’est un mouvement de raté. Quand le pied se sent trop sur de lui , il glisse ou se rattrape et se relève en se remettant en question. Ha que notre machine est bien faite… capable de grandes choses suffit de puiser à l’intérieur toutes nos ressources intérieures parfois insoupçonnées

Je me senti tellement vivante et en pleine harmonie avec mon corps et toute cette vie qui m’entourait, la pluie, le volcan, la faune la nature Un trip de fous !!!

Merci la vie !!!!!!!!



''Señor, yo no pido una carga ligera, sino un espalda poderosa''

''Seigneur, je ne demande pas une charge légère, sinon un dos puissant''

- Citation d’un poème d’un combattant palestinien

3 juillet 2006

1 mois déjà!

Tellement de choses vécues et tellement de texte que j'ai écrit que je ne sais pas par où commencer... j'aimerai tout partager de cette vie désorganisée qu'est le Nicaragua et en meme temps organisé... Je vais vous écrire quelques textes que j'écris le soir dans mon journal de voyage...


Samedi, moi, Sylvie et Josiane sommes allées au Malecon. Avant de partir tous (meme le chauffeur de taxi) nous on dit de ne pas y aller que c'était peligrosse (dangereux) et que si on y allait fallait etre super prudentes etc. Si on écoutait tous ce les Nicas nous disent, on irait nul part! Ca devient un peu lourd de toujours se faire dire que c'est peligrosso... alors on fait à notre tete et on y a été quand meme!

Sur place, pas grand dangé, en fait le gardien de sécurité avec sa mitraillette me faisait plus peur! Le Malecon c'est un quai sur le bord du lac Managua. On a passé quelques minutes sur le bord de la ''plage''. Quelle belle vue! mais il ne faut surtout pas regarder à nos pieds tous ces déchets. Et la couleur de l'eau enléve toute envie meme au plus téméraire de se mouiller le gros orteil! Seuls les quelques oiseaux courageux osent aller chercher leur nourriture au fond de l'eau! Alors c'est avec plusieurs retenues de respirations que j'ai regarder la vue splendide des montagnes au loin!

Sans trop s'y attarder on a vite changer de plan. On a été voir la vieille Cathédrale á coté du Placio National. On peut y voir encore plusieurs traces de la révolution sandiste des années 80. Si elle pouvait parler, elle en aurait des choses á raconter. L'une des deux tour manque une croix et toutes deux sont criblées de traces de mitraillette. Quand on les regarde de plus près, on voit qu'elles sont toutes craquées et que sur une d'elle un gros morceau de brique tient par peur de tomber, il est coincé entre deux autres. C'est là qu'on comprend vite pourquoi l'accès intérieur y est interdit!

On a fini sur un banc de parc tout près à se raconter nos vies. Des enfants venaient essayer de nous vendre des fleurs fait en feuilles de palmier qu'on refusait gentiment. Mais là où je suis restée sans mot, a été de voir le type qui se promenait avec sa balance et pour quelques cordobas on aurait pu savoir combien on pesait! Vraiment tous les moyens sont bons pour se faire un peu de sous ici.



Le réveil d'Acahualinca


3 fois environ par semaine, je vais courir à 6 heure le matin, et j'aime bien ce sentiment d'air frais du matin! Le soleil qui commense á se faire ressentir, la ville qui se réveille petit á petit. ä l'aube on dirait que les rues sont propres... J'aime cette idée, mais en fait c'est juste qu'on voit moins bien, Certaines maisons sont d´jà pleine de vie, on voit que les journés commencent tot! On dirait parfois que les gens ne se sont pas couchés! les coqs chantent et les chiens aboyent. C'est le matin depuis déjà 2 heures pour certains. 30 minutes de course et voilà, le soleil s'est montré la face et ne nous quittera plus de la journée. On rentre á la maison car c'est d´jà chaud pour courir. Les maisons endormies se sont réveillées probablement au son des radios á tut tete des voisins! Au passage en rencontre les gens qui vont au travail. Encore là tous les moyens de transports sont bons... de bus... ou a pied... au camion de construction remplis de travailleurs dans la boite à sable, les derniers embarqués one besoin de se tenir fort si le camion freine! de retour á la maison, c'est le petit train train quotidien. Josue qui est dans les toilettes et Reina qui cri aprés, car il ne veut pas prendre sa douche. Kevin le plus vieux toujours pret et qui ne veut qu'une seule chose... sortir de la maison! Parfois, il attend son frère et Reina elle porte bien son nom tout rentre d'en l'ordre!

C'est fou comment l'etre humain à une grande capacité d'adaptation. Il y a à peine un mois , je me demandais comment j'allais faire pour passer 2 mois ici! La douche, la toilette, laver le linge dans ce lavabo de pierre avec une rape à linge en pierre! Je m'imaginais mal laver mes bobettes la dessus! Je vais dire comme Marjo... prenez une minute de silence pour penser á toutes des femmes du monde qui lavent tous les vetements de la maison en passant par la draps et ce plusieurs fois par semaine á la main et aller remercier votre laveuse et donné lui tout l'amour du monde! Aprés seulement 1 mois, je commence á avoir mal au dos! Et ces femmes le font tous les jours presque et toujours avec le sourire! Et maintenant le soir, j'ai hate d'aller me coucher dans mon lit avec ce matelas á peine plus épais qu'un matelas de sol.


Solidarité féminine

Pour en resté dans le domaine du lavage... l'autre fois j'étais en train de laver mes vetements et la voisine (qui habite la meme maison) Luiza-Maria me regardait et me disait... non c'est pas comme ca et elle m'a montré comment faire et Reina qui était derniere moi et regardait la scene. La Canadienne qui lave son linge au Nicaragua! Ca m'a bien fait rire et j'ai vraiment apprécié ce moment entre femmes! Dans ma famille, on ne discute pas beaucoup, mon niveau d'espagnol en n'est pas la cause... Ma mama de famille vit des choses difficiles son mari est Polygamme et parfois il ne vient pas dormir á la maison et va chez son autre femme. Alors l'ambiance n'est pas toujours à la fete. Aussi, elle élève ses enfants seuls et fait le lavage de plusieurs personnes de sa famille qui n'habitent pas dans la meme maison, alors elle est une femme de maison. Luiza-Maria vit seule avec son chien et ses chats et leurs niveau d'education n'est pas le meme que chez nous. Mais malgré toutes ses différences, j'aime beaucoup passer du temps avec elles, meme si nos conversations sont de bases, j'aime sentir cette complicité féminine qui s'est installée entre nous et parfois, quand j'en ai l'occasion je demande à Reina de me montrer comment`préparer la nourriture Nicaraguayenne. Ce sont de petits moments qu'ils faut savourer. Et je sais que ca lui fait du bien une autre présence dans sa maison.

je suis contente de pouvoir etre un témoin de vie et de pouvoir vivre cette expérience qui ne cesse de me faire grandir tous les jours!

Merci à vous de m'avoir appuyez dans ce projet et de continuer de me lire!

27 juin 2006

Las peñitas... comme une caresse dans un cou!


Après trois semaines intense d'adaptation à la vie d'Acahualinca. On a eu ce week end 2 journées libres!

Nous en avons profité pour partir (moi, Josiane, Laurence L, Sylvie, Jess et Kevin) à Leon. La soirée de vendredi à commencé par la rencontre de Daniel, un Nicaraguayen de 27 ans qui a partager avec nous. Il nous a raconté sa vie de Nica et sa situation familiale pas facile, père et mère en meme temps d'une jeune fille de 7 ans qui s'appele Daniela. Son reve: Aller vivre et travailler au Canada, il est ingénieur électrique chez Esso. Il a partager avec nous toute la soirée et c'était vraiment une bel échange interculturel. Il m'a donné un cadeau... un foulard de Che Guevara. Alors je garde un bon souvenir de cette rencontre. Merci Daniel!


Samedi

Direction Las Peñitas... Dans le bus, on commencait à sentir cette odeur de vent de la mer et aussi la frénésie des compatriotes de ce voyage! De voir la mer, les vagues et la plage, ça été comme une caresse dans un cou! Et de voir le visage des autres qui pour certains c'était une premiére à la plage, ça m'a fait plaisir!

On a trouvé un genre de petite crique naturelle, fait par l'eau de la mer. Il y avait un petit courant et c'était assez creux, on a passé l'après midi là comme dans un bain tourbillion. Wow c'était presque paradisiaque! le soir, souper de poisson et vin rouge ont été plus que appréciés!


Dimanche


Direction: El puente Momotombo

C'est à Leon Viejo, que nous avons fini le périple. Comme le nom le dit, c'est le Vieux Leon, a environ 30 km de la ville actuelle. Dans les annés 1600 Leon viejo a été détruit par un tremblement de terre et ils ont déplacé la ville. Leon Viejo a été enfoui et c'est seulement depuis 1960 quelques qu'ils ont commencé a déterrer la ville. (Désolé Francis... je ne me rappele pas des dates exactes! Mon beau prof d'Histoire!)

On a eu la plus belle surprise... on a monté une colline et en haut on avait la vue sur le volcan Momotombo et son petit frère le Momotombocito qui est au milieu du lac Managua. Une vue splendide et un soleil brulant! Vraiment, c'était chouette de voir des endroit aussi beaux au Nicaragua et d'etre loin de la polution!

De retour au bercail... avec une vraie raille de Bus à saveur Latino! A 3 sur le banc et les enfants les uns sur les autres, tout pogné dans nos bancs... J'avais hate de vivre ça!

Et nous sommes revenus dans la réalité d'Acahualinca. Et moi, malade comme un chien... Mais faut pas chercher à savoir ce que j'ai mangé.... Je pense que c'est un mélange de plusieurs choses! Et ironie du sort... c'est dimanche que le père de ma famille á décidé de changer le bol de toilettes! Quel plaisir de pouvoir s'assoir sur le trone! youhou!

Je vous invite à regarder votre toilette et à la remercier de toujours clancher et d'etre aussi propre!

D'autres nouvelles plus ragoutantes bientot...

21 juin 2006

Le quotidien à Acahualinca

Ici on se rèveille tot! Vers 4h ou 5h du matin, on entend les coqs chanter et les chiens aboyer. Si on manque d'électricité à cette heure (comme ce matin) c'est fini le dodo, le ventilateur ne peut plus camoufler ce vacarme! Ensuite, la chaleur commence à se faire ressentir et c'est le temps de se lever, à moins d'aller courir vers les 6 heures. C'est là le meilleur temps, il ne fait pas trop chaud et c'est moins dangereux. Les gens commencent à travailler très tot, quand on va à la piste, on dirait meme parfois que certain ne se sont meme pas couché.

Quand on se promènent dans les rues, les hommes passent leur temps à nous ''titiller'' <<>> et ca ne fini plus. Ouf! Si c'est ca pour eux la cruise ici... ca ne marche pas avec les Canadiennes. Hier on a eu la creme du ridicule! Un homme soul, nous a chanter une toune en anglais pendant un bon moment sans se fatiguer, vraiment on aurait aimé le filmer pour vous faire voir notre quotidien ici.

Sinon, presque tous les jeunes de la rue connaissent nos noms, alors quand je me promene j'entends à gauche et à droite : <> c'est mon nom à l'espagnol. Sur l'heure du diner, ya souvent un camion (genre discomobile) qui vient devant ma maison. Et je pense qu'il a un seul disque... alors j'ai droit à presque tous les midis: ''Can't touch this!'' de McHammer. Le paradis quoi! wouhou

L'apres midi c'est le travail au centre, pis ces jours ci on a dealer avec la construction du deuxieme étage. Ca fait un bruit d'enfer et les jeunes du centres, ben eux non plus aiment pas ça alors, il n'y a pas beaucoup de jeunes qui viennent. Alors c'est comment dire, bien relax! On a hate que ca bouge un peu. La semaine prochaine c'est les vacances scolaires, on verra bien s'il y a plus de jeunes qui vont venir.

Le soir c'est Gallo Pinto tous les soirs (riz et beans mélangé) avec quelque chose en accompagnement. Si je suis chanceuse et qu'il en reste.. je vais le manger au déjeuné suivant.

On se couche assez tot et on espere qu'il va avoir de l'électricité toute la nuit et que les chats ne seront pas trop bruyant. Ca joue dur dans la ruelle des chats!

Atelier de sensibilisation

Hier, je suis aller faire mon activitè sur l'hygiène dentaire à l'école PanAmérican d'Acahualinca.
Dans une classe assez grande, dont les fenetres sont sans vitre et donne sur la cours intérieure, qui elle est le ''gymnase'' pour les cours d'education physique et qui, justement, ce donnait un cours d'éduc. Que j'ai donné mon atelier devant 49 enfants (entre 7 et 11 ans) sous 35ºC (40ºC ressentit)et le bruit, en espagnol en plus. J'ai sorti ma grosse voix portante. l'activité a été vraiment appréciée par tout le monde! à la fin, j'ai regarder dans la bouche de tous les enfants pour faire un dépistage, 19 enfants avaients des caries et seulement 12 avaient déjà vu le dentiste. Je suis sorti de là en sueur! Et je me suis dit, bravo aux professeurs de faire ça tous les jours et aussi, aux élèves d'etre concentrés tout le temps avec cette chaleur et ce bruit!

J'y retourne au mois de Juillet...


¿Cuando?

Hier, j'ai eu une superbe conversation avec un jeune du centre. Eduardo, 22 ans étudiants en Marketing à l'Université. Il aime lire, écrire et écouter de la musique qui a du sens pour lui. On a discuté du Nicaragua, quand je lui ai demandé comment il trouvait son pays, il m'a répondu : <<>> Qu'il y a tellement de pauvreté ici et qu'il y a des gens qui ne peuvent pas manger tous les jours. Ici, tu dois travailler si tu veux manger, c'est pas le gouvernement qui va t'aider. D'ailleur, il ne croit plus en la politique. À l'automne se tiendra des élections et il me dit un parti ou l'autre.. la situation ne changera pas. Il y a tellement un grand faussé entre les riches et les pauvres et les riches... font de la politique. la classe moyenne, elle n'existe pas vraiment, si y'en a une, elle ne se voit pas. Ce qu'il voudrait c'est que les gens puissent avoir de quoi manger et arreter de battre pour survivre! Une solution: Lui il ne sait pas trop.

Moi je lui ai dit que la solution viendrait peut-étre en changant la mentalité des gens et en redonnant à la population le pouvoir et les ressources de s'en sortir. Je lui ai dit que lentement, les gens commencent à changer leur vision du monde et qu'un nouveau monde est non seulement possible, mais nécessaire! Car il n'y a pas juste au Nicaragua que la population se bat pour survivre, c'est un problème planétaire. Je lui ai montré que nous aussi on pense comme lui et que on ne doit pas baisser les bras qu'un jour ça va changer. Il m'a demandé : <<>> J'ai répondu, peut-etre pas dans cette vie ci et il ne faut pas le faire pour nous mais pour les générations qui nous suivront. Qu'un jour un enfant d'acahualinca pourra jouer dans une rue sans poubelle!

Je pense que j'ai allumé des lumières dasn ces yeux et il a çecrit ceci:

Cuando
Cuando se podra encontrar
la respuesta que
buscamos, cuando lograremos lo
que queremos
Dejaremos de pensar en la
libertad propia para
encontrar la salida
de los problemas
que nos rodean
Hasta quedar si fuerza,
para llegar a la meta
propuesta sin ponerle
obstaculos a la vida
- Eduardo
Quand
Quand on pourra trouver la réponse
que nous cherchons, quand
nous obtiendrons ce que nous voulons
Laissons-nous penser en la
liberté propre pour
trouver la sortie des
problèmes qui nous entourent
Jusqu'à rester sasn force pour
arriver qu but proposé
sans mettre d'obstacles
à la vie.
- Edouardo

15 juin 2006

¿Que hago aqui?

Alors pour répondre à cette question que bien des gens se posaient (incluant moi-meme!) qu'est-ce que je vais faire au Centre Juvenil d'Acahualinca, maintenant je peux vous répondre!

Alors, nous sommes envoyé ici par l'organisme de Plan Nagua. En fait Plan Nagua a financé la construction d'un deuxième étage du centre pour les jeunes, les travaux ont d'ailleurs commencé. Et nous sommes venus ici pour faire de l'animation culturelle. En fait on organise des activités pour les jeunes de 14 a 30 ans. Ils ont déjà des trucs d'organisés comme cours de cuisine, de musique, de danse, d'ordinateur, etc. Et nous ont a rajouté quelques activités a l'horaire. Comme le Yoga, le freesbee, la scupture, ya meme une muraille a faire. Moi jai choisi deux activité, la course á pieds qu'on va pratiquer 3 fois par semaine à la piste tout près d'ici vers le 6 aout, je vais organiser une petite compétition un 5 km. La course à commencé hier, ont était environ 6-7.

Sinon, la deuxieme activité sera une semaine de sensibilisation sur l'hygiène dentaire. Le centre va m'ouvrir un petit bureau et sur trois jours, je vais voir 50 personnes, 15 minutes par personnes. Je vais faire un petit examen dentaire, les référer au besoin chez un dentiste et leur donner de l'instruction d'hygiène. Aussi, je vais aller visiter 2 cliniques dentaires, celle de Acahulinca et une autre, dans un autre barrio qui est un peu plus moderne.

En plus de ça, hier nous sommes allés visiter une école primaire. Et Mardi je vais rencontrer un groupe de ''maternelle'' et faire de la sensibilisation avec eux aussi, plus dépistage de la carie et référer au besoin. Je vais faire la meme activité 2 fois a cette école, si ca va bien peut-etre plus de groupe... on verra.
La directrice était bien contente, surtout qu'il existe un programme de sensibilisation dentaire au Nicaragua, mais cette école n'en bénéficie pas.

Dans un pays où il n'y a rien tout est possible!

''Hacer mucho con poco''
''Faire beaucoup avec peu''


Dernier truc, ici l'électricité manque assez souvent (un jour sur deux) et l'autre soir, j'étais dans la rue et la lumière s'est en allés. J'avais mes poye dans mon sac (des boules de lumiere avec une corde pour faire de la jonglerie). Je les aient sortis et jai fait un petit spectacle. Venant de nul part ses boules mauves se sont mises à danser dans les airs. Un cercle de jeunes et de moins jeunes ont fait un petit cercle autour de moi, tout émerveillé! Quand j'ai terminé.. la lumière est revenue. C'était un moment vraiment magique!

13 juin 2006

''la Moelle de la vie''



Quand elle l'aperçu, il était dans ''la moelle de la vie'', il n'aurait pas pu trouver mieux pour se cacher et se blotir dans ce monde. Peut-etre sentait-il que la fin approchait? Quand elle le vu, elle sursauta et les deux savaient qu'un rude combat allait se produire. Qui allait remporter la bataille? Une aide s'imposait. La voisine vint et les yeux dans les yeux avec la peur de perdre ''La moelle de la vie'', le combat commença... Avec un léger tremblement, elle l'attrapa avec un linge et il se retrouva vite sur le plancher dehors. Sur le choc, toujours caché, a grands coups de pelle elle le coinça entre la moelle et la couverture! Mais il n'avait pas dit son dernier mot! Il revint à la charge avec la queue dressés dans les air, pret a attaquer... Sans meme penser une seconde, elle lui lanca un crochet de droite avec sa pelle, une fois et puis deux... et puis dans un moment de silence, il sentait que c'ètait la fin... puis mourut le Scorpion.

RIP Scorpion et dit à tes chums qu'ils ne sont pas les bienvenus dans mon lit... et encore moins dans mon livre ''la moelle de la vie''.

Heureusement, le livre vit toujours, mais est marqué à jamais, d'un coup de pelle sur son flanc gauche. Combat de vie!



Envoyez moi des petits comments sur mon blog et des petits mots, ça fait toujours plaisir à recevoir et de vous lire ça me fait du bien. Suffit de cliquer sur comments et d'ajouter ce que vous voulez...

Bisous à tous... et il ne m'a pas piqué !

10 juin 2006

La Churica

Dans un endroit absolument splendide sur le bord du lac Managua avec vue sur les montagnes, il y a se qu'on appele ici, La Churica, c'est ce beau nom qui sonne bien qu'on a donné au dépotoire de Managua.

Hier nous sommes allée le visiter. C'est à environ 15 minutes à pieds de nos maison. Dans le Barrio de Acahualinca, il y a deux parties, celle où j'habite avant le pont qui a des rues pavés et il y a l'autre partie où les rues sont en terre et où les gens sont beaucoup plus pauvres et c'est là qu'est La Churica. On passe le petit pont qui sèpare les deux parties et on peut tout desuite voir lequel est le moins pauvre.

On nous a expliqué que les gens qui habite là, vivent de La Churica, certains y ''travaillent'' et d'autres vivent dans La Churica. Pour vivre ou plutot survivre, des hommes, des femmes et des enfants vont tous les matins au dépotoire ramasser toutes les matiéres recyclables (papier, plastique, verre, aluminium, etc.) et ils les revendent après à des gens qui vont les laver et les renvendent à leur tour plus cher à des industries de recyclage ou des personnes qui ont besoin de contenant. C'est comme ca qu'on recycle ici! Pas de camions qui viennent chercher de bacs bleus ou vert comme chez nous! Ni de dépaneur qui vont nous donner des sous pour nos bouteilles vides. Non, ici les pauvres recyclent pour pouvoir avoir de quoi manger.

La Churica mesure 13 km de long et il y a 300 familles qui habitent là, dans de petites maisons de tole. Nous avons rencontré une jeune fille d'environ 12 ans qui s'appelait Ileana qui est venue nous parler. Une belle jeune fille toute souriante et contente de nous parler, elle nous disait qu'elle habitait là et qu'il y avait une école dans La Churica et qu'elle aimait manger du poulet. En revenant on a croisé un vieil homme qui attachait sa charrette à sont cheval qui qui s'en allait travailler au dépotoire, il chantait et nous a sourit. C'est difficile de croire que ces gens sont heureux et qu'ils sourient et que leurs vies se passent dans un dépotoire! Et chez nous au Québec, on a le deuxiéme taux de suicide le plus élevé au monde! Expliquez moi quelqu'un!

Après, on a été visiter une famille nombreuse qui eux achètent les déchets sales, les lavent et les revendent. Dans la cour arrière, il y avait des tas de bouteilles et de matières recyclables. Avant, ils avaient une boulangerie et il y a 4 ans ils ont du fermer et vendre les appareils á faire le pain. Le prix de la farine avait beaucoup augmenté et il n'était plus possible pour eux de faire de l'argent avec la boulangerie. Ils ont fermé les portes et se sont mis au recyclage des ordures. Quelle dècision ça a du etre! Il ont un bébé de 4 mois et la dame a dit que lui c'est cette vie là qu'il allait connaitre et aucune autre.

Je suis sortie de là, frustrée! Je me suis dit pourquoi le gouvernement ne fait rien, c'est pas une vie de vivre dans un dépotoire et de travailler là! Et ça va etre quoi dans 10, 20, 30 ans un truc encore plus énorme? S'il y a des industrie de recyclage pourquoi les gens n'y ont pas vraiment accès? Et ensuite, je me suis posée la question... si le gouvernement intervient et que la ville devient plus propre et que les gens arretent de travailler là, de quoi vont-ils vivre? Quelle serait la façon pour eux de faire de l'argent afin de pouvoir manger? Finalement, est-ce peut-etre mieux de ne rien faire? Est-ce que le Nicaragua est un pays organisé dans sa désorganisation? Est-ce pas mieux d'organiser des soupes populaires au lieu de nettoyer ce dèpotoire qui finalement, ce trouve à etre une industrie qui fait vivre des gens? Et en meme temps, pour la santé c'est super mauvais de vivre à cote de ca et beaucop de gens sont malade à cause de La Churica. Qu'est-ce qu'on fait? Je ne sais pas, j'ai juste des questions et pas de réponse.

Et en meme temps, je me pose la question que chez nous aussi on a des maladies, le cancer, les nouveaux virus qui ne cessent d'augmenter... La polution ici elle se voit partout dans les rues, chez nous la pollution de l'air c'est plus dure à voir! Mais je pense que ca ravage autant! Le smog qui augmente, aille! Yen a meme a Québec maintenant. Faut se réveiller et faire attention á toutes nos actions si on veut pas tuer notre planète!

Si on fait plus attention dans les pays riches sur nos consommations et que les gens se réveillent, je crois que ça, ça aurant un impact sur les pays du sud. La solidarité, je crois que ça peut faire des merveilles!

Pensez-y! Moi entoucas ça ne me sort pas de la tete.

Sinon, ben je vais bien meme si c'est pas facile, aujourd'hui je sors de la ville je vais avec la famille d'une amie, ca va faire du bien.

Prenez-soin de vous.

5 juin 2006

La vie a Acahualinca

Alors, nous avons quitte l´hotel ce matin aprés avoir été rencontrer un diplomate du consulat Canadien. Il nous a parlé un peu de la vie a managua et que cest une ville quand meme securitaire.

Et maintenant nous sommes rendus á Acahulainca la oú lon va passer l'été. JAi rencontré ma famille oú je vais vivre. Ma mama s'appelle Reina, le pére Francisco et il y a deux fils, Josué et Kevin (5 et 8 ans), ils sont vraiment trés cute. Il y a aussi un fils plus vieux 19 ans qui habite au Costa Rica et qui probablement envoi de l'argent a sa famille pour les aider â vivre.

La maison est ... trés rustique. Je suis rassuré que les autres stagiaires ont aussi des maisons aussi rustique que la mienne. Je crois bien que je vais me laver avec mes gougounes! Je suis seule dans ma chambre et je pense qu'ils m'ont laisse la leur, car ils dorment tous dans le salon et ya juste 2 lits. Et dans ma chambre ya un lit, une lampe, une table de nuit et un moustiquaire... c'est tout ca veut dire que ya pas de porte. Il n'y a pas de frigo et ni de table a diner, alors je mange sur le coin du ''comptoir''.. c'est chouette!

On nous a bien dit de faire attention et de ne pas se promener seul, alors pour venir au cafe internet, la mama de Josiane est venue avec nous. Communauté est tres protectrice avec nous et vraiment tous les gens sont gentils. La beaute de la ville est celle des gens que nous rencontrons.

. Jai vraiment envi de vivre comme une Nicaraguayenne, meme si ma culture se boulverse á chaque rencontre et a chaque chose differentes que je vois. J'essai de saisir le maximum de ce pays. Jai ouvert mes antennes et je capte tout ce dont je suis capable. Je ne suis pas exitée avec des attentes, au contraire je suis curieuse et ouverte alors je peux accepter ce que je vois et vraiment saisir l'essence de cette ville. C'est comme ca que je me sens. C'est vraiment une nouvelles facon pour moi de voyager et j'aime ça!


''J'avancerai vers toi avec les yeux d'un sourd''
- Richard Desjardins

4 juin 2006

Managua y fait chaud Managua!

Alors j'ai pose les pieds en terre Nicaraguayenne hier. J'etais bien contente d'arriver, l'escale a Miami a ete bien longue, et entre la faim et la fatigue c'etais exitant et bon d'arriver enfin!

Un reve qui se realise.

Managua, ca sent le bois brule, le marchand de lait vend son lait le matin en criant dans les rues "La lecheria...La Lecheria" , apres un moment on a l'impression que c'est le chant d'un oiseau. Et puis quelques heures plus tard, on attend des clochettes, j'ai cru un moment que c'etait le pere noel, mais j'ai presque eu raison, c'etait le marchand de creme glacee... Et j'ai resiste. La nuit derniere, il y avait un gardien qui protegait l'hotel, et a toutes les 30 minutes il sifflait et c'etait pour nous avertir qu'il etait toujours la, toute la nuit il y a eu un petit sifflement rassurant. Managua c'est aussi les rues sales et par endroit, il n'y a pas e grille d'egout, alors gare aux trous! Mais les gens me semblent fort sympathiques.

J'ai bien envi de me laisser transporter dans ce monde et de vivre avec cette humidite qui a vite adopte ma peau. Je me sens vraiment bien et en harmonie avec la vie.

Qu'elle est belle la vie, n'est-ce pas?

31 mai 2006

Managua... en 3 dias!!

Hola todos!

Je viens de lire les messages sur le blog de Marjo notre accompagnatrice au Nicaragua.
(www.marjoleblanc.blogspot.com)

Et je vous laisse sur ces mots...

J'ai le coeur qui bat plus vite tout d'un coup! La tête qui en pert son espagnol et même son français. Je vie au jour le jour depuis plusieurs semaines et je continue mon petit train train quotidien, mais là en lisant ses messages... je viens de réaliser que c'est dans 3 jours! Nom de Djiou comme dirait les Suisses!

J'ai bien hâte d'aller la rejoindre avec les autres motivés! Et je crois bien que je vais amener ma frontale!

Hasta muy Pronto!

Dannie