9 décembre 2008

Des vers de terre pour Noël...


Nous voilà rendu à la fin de l'année 2008. En cette période de l'avent, nous nous préparons à recevoir, nous décorons notre maison, nous avons fait un sapin et surtout nous nous creusons la tête à savoir qu'est-ce que nous allons bien pouvoir donner à nos proches, à nos amis, aux gens qui sont dans nos coeurs. Aïe aïe aïe quel casse-tête!!!

Dans ce moment de frénésie, voir de folie! Nous oublions parfois l'essentiel; d'aimer et de partager. Et... (je vais faire un discours de grand-mère ici, mais c'est tellement Vrai!)... il y a sur cette planète, des millions de gens qui n'auront pas la chance d'avoir un beau sapin de Nowell ni la chance d'avoir votre chance.

Et si cette année nous faisions autrement? Et si nous offrions des vers de terre? Ou un lot de briques? Ou bien une chèvre? Ca vous le dirait?

Je sais, je sais, j'ai fait la même tête que vous! Qui voudrait recevoir des vers de terre pour Noël? Franchement!!! He ben, un compost à base de vers de terre permet d'aérer les sols infertiles et d'améliorer les récoltes pour des familles de petits paysans en Inde ou aux Philippines. Voyez-vous ou je veux en venir?

Fini les casses-têtes+ Offez une ruche pour Noël. D’un côté, vos proches reçoivent un certificat unique et vous aidez une personne qui a besoin d'améliorer son revenu! C'est pas génial ça?

Allez, je vous laisse visiter ce site:
www.offrir-son-aide.ch

Cette année moi et Samuel offrons une charrue et une chèvre.

L'idée ne vient pas de moi, mais d'une tante à Samuel qui nous a lancé cette invitation que je vous lance à mon tour.

Joyeux Noël et Bonne Année
Je vous souhaite de la santé et de l'amour à profusion!!!!!!!!!!

becs becs becs de matante à tous!!!

19 octobre 2008

Merci!!!

Voilà, nous sommes de retour à la maison, la tête colorée par toutes ces couleurs qui font du Québec la Plus Belle Province!

Nous avons quitté Montréal vendredi soir vers 22h00, c'est avec les yeux mouillés et la main bien serrée dans celle de ma tendre moitié, que j'ai regardé s'éloigner le paysage quadrillé de cette île qui eut été un jour ma ville. Ce n'est pas toujours facile de vivre la vie d'expatriée, surtout lorsque vient le moment de dire au revoir à ceux que l'on aime sans savoir dans combien de temps nous allons nous revoir.

Aujourd'hui, au lendemain de notre atterrissage en terre Helvétique, après avoir été courir dans les champs près de Nyon pour entendre les cloches des vaches, je suis revenue sur une phrase que j'ai déjà dite: '' D'aller au Québec aux 2 ans.'' Nous prévoyons déjà d'y retourner en 2009... le Quand sera à déterminer.

Nous avons passés de merveilleuses vacances en plus d'avoir eu du beau temps, nous avons eu la chance d'avoir du bon temps, avec les amis et la famille.

Je tiens à vous dire à chacun de vous, merci d'être qui vous êtes et merci d'être dans ma vie et malgré la distance qui nous sépare, vous êtes toujours près de moi bien au chaud dans mon coeur.
Bonne fête Québec! 400 ans!

27 septembre 2008

Et si... Je ne le savais tout simplement pas?

Je suis encore en train de lire le livre de Pema Chödron, un livre que je recommande fortement d'ailleurs. Et j'apprends vraiment un tas de choses sur la vie que, une fois encore, j'aimerai partager. A quoi bon faire des découvertes si on ne les partage pas?

On m'a dit un jour que ''je n'étais pas dans mon présent'', une phrase qui m'a longtemps trottée dans la tête un peu comme une chanson qui passe en boucle et que ne veut plus nous quitter. Au début, je me suis dit que ce n'était pas vrai, ensuite que c'était quelque chose de vraiment difficile que d'être toujours dans son ''moment présent'' et finalement, je me suis dit que ça ne voulait absolument rien dire cette phrase. Mais pourtant, malgré tout ça, elle ne me sortait pas de la tête. Pourquoi?

Peut-être que parce que après tout, ce n'était pas si faux que ça. J'ai dû faire un grand remue-ménage dans mes pensées afin de savoir qu'est-ce que ça voulait vraiment dire.

Je crois enfin avoir trouvé et je pense que je ne suis pas le seul être humain sur terre à souffrir de ce mal que je vais appeler le ''Et si...''

''Et si je faisais ça...''
''Et si j'étais plus si ou moins ça...''
''Et si j'avais dit ça...''
''Et si j'avais fait ça...''
''Et si nous planifions toute notre existence sur les Et si...''
'' Et si... Et si... Et si... Et...'''

Pfff ça me fatiguerais!

Voilà j'ai compris que d'être dans son moment présent c'est d'oublier les ''Et si...'' du passé mais aussi ceux du futur. Et c'est à eux que je m'adresse.

Si nous avouons une fois pour toute que nous ne savons pas ce qui va se passer, que nous n'en savons rien du tout!

Il y a bien longtemps que je sais que les attentes crées souvent des déceptions. On veut tout, tout de suite. Et si on se laissait simplement surprendre par la vie en nous avouant que nous ne savons rien de l'avenir, je crois que ça ouvrirait une porte et ça laisserait le présent tout simplement; être.

J'ai envie de laisser ma vie suivre son cours comme une rivière qui coule le long de mes veines en gardant à l'esprit que je ne sais pas quel paysage me surprendra.



Et je crois que tout arrive

Que tout vient à
Qui sait mourir
Pour mieux revivre
Ce n'est pas sans peine
Je crois qu'on revient mieux
Après le deuil de soi-même

- Daniel Bélanger

18 septembre 2008

2 + 8 = 28!!!

Bonne fête à moi!!!

On me dira peut-être une année de plus; en sagesse, en expérience ou autre chose encore.

Comme m'a dit Samuel: '' On vieillit chaque jour.''

C'est bien vrai!

C'est avec beaucoup de bonheur que j'accueil ce nouvel âge, d'autant plus que j'ai la chance de partager cette journée de fête avec mon amoureux qui est aussi né un 18 septembre.

Et oui... un hasard de la vie!

Bon Anniversaire à nous deux!


8 septembre 2008

Courageuse? Pfff... pas moi!

Aujourd'hui, j'ai eu une grande révélation et j'ai envie de la partager via ce blog. Peut-être que certains se sentiront concernés, qui sait?

Depuis que j'ai décidé de partir à la découverte de moi-même, i.e. lorsque j'ai signé mon tout premier contrat de travail en Suisse, en juillet 2002. Je suis partie seule dans un pays que je ne connaissais pas le moindre du monde. On m'avait dit à l'époque que j'étais une fille courageuse. Je me rappelle d'avoir répliqué que cela ne relevait pas du courage mais tout simplement de l'envie.

Ensuite, j'ai changé souvent de travail, je suis partie en Australie 3 mois, moi qui a une sainte horreur des bestioles à plus de 6 pattes! On me disait encore: ''Mais qu'est-ce que tu es courageuse!'' - Ha bon?

J'ai fait 10 semaines au Nicaragua, dans un milieu où je n'aurai jamais pensé être capable de vivre et pourtant je l'ai fait. Je suis revenue, j'ai montré mes photos et on me disait: ''Oh! combien j'étais courageuse.'' - Ouin... peut-être...

J'ai ensuite pris des décisions pas faciles dans le but d'être en cohérence avec moi-même et de poursuivre ma ''mission'' sur cette terre. Je suis revenue vers mes amours, la Suisse et je me retrouve encore et toujours avec la même remarque: ''Tu es vraiment courageuse.'' - ...

Et moi, je suis là, perplexe. Mais où est le courage dans tout ce que je fais? Je fais ce que je fais parce que je le fais. Et en plus, je vous révèle ce soir un petit secret (mais ça doit rester entre nous dac?) Je suis une fille souvent morte de trouille devant l'avenir, j'ai passé des soirées complètes assise en petit bonhomme sur une table à pic nic en Australie parce qu'il y avait des araignées mortes en dessous, tous les soirs au Nicaragua, je replaçais les draps question de voir s'il n'y avait pas une bête de cachée, je ferme toujours la porte à clé avant de m'endormir et... j'ai peur du noir!

Et voilà, que je tombe sur ce tout petit livre qui me révèle ceci:

''La prochaine fois que vous croisez la peur, considérez-vous comme chanceux. C'est ici qu'intervient le courage. D'habitude on pense que les gens courageux n'ont peur de rien. En fait, ils sont intimes avec la peur. Au début de mon mariage, mon époux disait que j'étais une des personnes les plus courageuses qu'il connaissait. Quand je lui demandais pourquoi, il répondait que, même si j'étais une froussarde achevée, je fonçais et j'agissais comme si de rien n'était.

L'astuce c'est de continuer à explorer et de ne pas se défiler même si on découvre que quelque chose ne correspond pas à ce qu'on pensait.''

-
CHÖDRÖN, Pema, ''Conseils d'une amie pour des temps difficiles''
Pour moi le courage, c'était quelqu'un qui n'avait peur de rien, qui pouvait soulever des montagnes, que rien ne l'effraie vraiment. Jusqu'à aujourd'hui, je ne me suis jamais trouvée courageuse. Je suivais seulement mes envies et mes émotions. Voilà que ce que j'ai lu est venu me parler et j'ai trouvé que cette définition me correspondait assez bien. La prochaine fois qu'on me dira que je suis courageuse, je réponderai: ''Merci'' et je me répéterai dans ma tête: ''Oui Dannie, tu es une fille courageuse.''

Merci la vie!!!

22 août 2008

Et si nous ne le faisions pas?

Sept heures assise dans le train depuis De Panne (Belgique), le train... en panne! Ça y est, je suis rendue complètement folle... folle de Feist. Mon Ipod à fond, c'est avec elle que je passe ces minutes interminables. Mon pied veut danser, ma bouche veut chanter, j'ai le sourire. Les autres passagers tirent la gueule. J'ai le goût de me lever, de faire plaisir à mes pieds et à ma bouche. Mais pourquoi je ne le fais pas? Très bonne question, Pourquoi? Pourtant on a déjà vu ça dans les films, non? Tout le monde qui se lève, qui commence à chanter et à tous faire la même chorégraphie. Ho yeah! Je m'imagine cette scène et ça me fait rigoler. La vie n'est pas une comédie musicale malheureusement. Le train s'arrête encore, je ferme les yeux et j'accompagne Feist dans ma tête.

June July and August said
"It's probably hard to plan ahead"
June July and August said
"It's better to bask in each others"

Gatekeeper seasons wait for your nod
Gatekeeper you held your breath
Made the summer go on and on

- Feist, Gatekeeper


Une bière ou deux avec Amélie



Brugges la nuit...



Voici plein de bonnes raisons pour aller visiter la Belgique...




Y fait pas chaud... les pieds dans l'eau...



Dans la brasserie à Brugges

4 août 2008

Feu feu joli feu...

Ton ardeur nous réjouit...

Le 1er août, c'était la fête Nationale Suisse. Certains la fêtent, d'autres non, quelques-uns ne font que la voir sur un calendrier, mais pour la famille de Samuel ce n'est pas qu'une simple fête, c'est carrément une tradition et un moment privilégié de passer du temps en famille.

Malheureusement, le 1er août, la pluie était de la partie. Pas de panique, nous avons remis la fête au 2 août. C'est donc en fin d'après-midi que nous nous sommes retrouvés à la cabane de la Joratte dans le Jura. Arrivés sur les lieux, tout le monde est allé dans le bois, soit pour ramasser des branches pour le feu ou pour trouver quelques bleuets sauvages prêts à manger.

Pendant que certains papotaient et préparaient les petits feux pour la fondue et les grillades, les garçons préparaient le bois pour le Feu du soir. Oh! J'avais entendu des échos sur ce que pouvait être un feu dans la famille Baud de Samuel, mais je ne m'attendais pas à un tas de branches aussi haut!!! J'avais hâte que la nuit tombe... pour voir ce spectacle.

Le feu du 1er août est devenu une vraie tradition au fil des années pour sa famille. Paraît-il que chaque année le feu est toujours un peu plus gros. A part le feu de la St-Jean Baptiste sur les plaines à Québec, je n'avais jamais vu un feu de famille aussi gros! Un vrai gros feu de bois comme cela, ça bat tous les feux d'artifices du monde!!!

Dès que les flammes ont gagné le sommet du tas de branches, le grand-papa de Samuel s'est écrié: ''Ha! Voilà enfin!'' Tout le monde était ravi. J'ai regardé en silence cette statue de bois morts se consumer, les feux follets s'élever au ciel, le bois craquer et les visages de chacun qui s'émerveillaient devant tant de beauté.

Incroyable!!! C'était magnifique de voir ce spectacle. Le feu est un élément tellement beau à regarder et en même temps tellement inaccessible. On pouvait vite s'imaginer comment un feu de forêt peu vite dégénérer.

J'ai été enchantée, d'autant plus que c'est la première fois que je célèbre la fête Nationale Suisse.
Voilà... j'ai passé mon initiation de pyromane :)



Après le feu il y a l'eau mais aussi l'air...

Vous avez deviné???

Oui... mes ailes ont repoussé. J'ai refait un vol en parapente hier. Après près de 4 ans sans avoir volé, j'ai refait un vol en solo. Ce n'était pas mon premier vol, mais le premier d'une longue série.
On prévoit même quelques vacances en parapente pour 2009, dont une petite semaine en Sicile.

Je vous laisse sur ces quelques photos. Et donnez de vos nouvelles.




Bonne fête à tous les Suisses et à tous ceux qui habitent dans ce pays merveilleux !!!!!!!!!!!!!!!!

10 juillet 2008

Bleu, bleu, blanc, blanc, rouge, rouge....

LES CANADIENS LES CANADIENS....

En plein mois de juillet, dans un train direction Genève en Suisse... Un homme assis à côté de moi porte fièrement les couleurs des Canadiens de Montréal.

T-shirt moulant la bedaine de bière , casquettes avec 4 belles pins aux couleurs du Tricolors et comme décoration sur son sac, deux portes clés aux abords des GO HABS GO!!! Un vrai cliché du parfait partisant, se grattant la main avec
ses dents et se mets à râler contre le chien du voisin qui japait... un gros accent bien Vaudois* est sortie de sa bouche!!!
Un moment tout à fait délicieux.
Mais où était l'éfigie de Youpie??? Il a passer au Bleu, Blanc, Rouge, non??

GO HABS GO .... GO HABS ... GOLF!!!! ;)


* Accent des habitants du canton de Vaud en Suisse


24 juin 2008

Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver!

Hép pip pip pip ... OOUAIS!!!!


24 juin, fête de la St-Jean-Baptiste et le 400ième de ma chère ville natale.

Des milliers de Québécois et Québécoises ont fêté hier et fêteront encore ce soir dans toute la province, le bleu, le blanc, la liberté, la différence, la langue française, la poutine et tout ce qui fait que le Québec est unique!

D'autres Québécois qui ont quitté le Québec, comme moi, se souviennent de leur Belle Province et malgré la distance qui les séparent, peu importe où ils sont, il sentiront dans leur coeur leur petit drapeau bleu et blanc qui flotte au vent.

Je ne fêterai pas la St-Jean cette année, mais c'est avec fierté que mon drapeau est accroché à la fenêtre de la chambre à coucher et mon coeur est aujourd'hui au Québec!

Bonne Fête à tous les Québécois et Québécoises.


1,2,3,4,5,6,7... Québec! Si j'avais les ailes d'un ange, je partirais pour Québec. Si j'avais plus de gazoline, je monterais toutes les belles collines. Et je roulerais, roulerais dans la nuit en te chantant cette jolie mélodie.....
- Robert Charlebois



Merci à Gilles Vigneault, à Tricot Machine et Vincent Vallières que j'ai vu en spectacle dernièrement, ils m'ont permis de me faire voyager et ont fait vibrer ma fibre Québécoise!


20 juin 2008

Vive les tongues!!!

ENFIN! ENFIN! Enfin le soleil qui vient nous chatouiller le bout du nez et nous éblouir enfin les yeux!!

Ces derniers temps les limaces se réjouissaient de toute cette pluie qui est tombée. Ha! Les méchantes bêtes immondes, elles ont tout bouffé nos plantes tellement le temps était humide.

Mais maintenant c'est fini. L'été est là. Enfin!

À moi les petites sandalettes, les jolies robes d'été, les lunettes solaires et les balades au grand air à pieds ou à vélo!

L'été attend moi ... j'arrive!!!


Bienvenue au Soleil :)


Et profitez de la vie!!!

23 mai 2008

Ca déménage!!!!

Bonjour à tous!!

Et oui toujours en vie et sur mes deux jambes! Mais comme vous le voyez, bien occupée!

Alors entre les rendez-vous chez le physio et le fitness 3 fois par semaine. Il ne me reste plus beaucoup de temps. Vous pouvez donc lire entre les lignes que mon genou se porte plutôt bien. J'ai échappé à l'opération et maintenant, je dois remuscler le muscle vaste interne qui a fondu en 2 semaines! C'est ce muscle qui retient la rotule vers l'intérieur et qui l'empêche de faire ''crunch''.

Pour vous faire un petit résumé, j'ai fait 2 semaines d'atelle non-flexible, 6 semaines d'atelle flexible, pourquoi 6? Pour permettre au ligament rotulien interne de se cicatriser. J'ai eu de la chance, car c'est un des seuls ligaments qui a la propriété de se cicatriser. Et il y a deux semaines, j'ai lâché la dernière atelle et tout ce long processus a dû être accompagné de positivisme, de sourires et de bons soins, car ce n'est pas toujours facile de ne pas pouvoir se mouvoir à 100% de sa capacité. J'en ai encore pour quelques semaines à faire de la physio, je suis sur la bonne voie!

Déménageons!!

Il y a eu aussi un grand changement dans ma vie dernièrement. Samuel et moi avons emménagé ensemble. Alors, je suis maintenant une Nyonnaise. Nous avons décidé de faire un déménagement intérieur et extérieur. On vire les meubles de la chambre pour faire de la place à des nouveaux et on vire les vieilles plantes du jardin pour en planter des nouvelles. Bref, on a tous les deux une nouvelle vie qu'on a le plaisir de partager et de découvrir ensemble.

Dans le domaine du déménagement. il y a mon amie Marjo, la maman des triplets, qui vont déménager le 1er juillet et elle demande un coup de main. Je vous laisse aller voir son site. Et même si vous êtes overbooké ou le bras dans le plâtre, prenez 2 minutes juste pour voir les photos de ses petits loups qui sont à croquer!

http://www.marjoleblanc.blogspot.com/

Je vous laisse et vous écrit d'autres aventures bientôt!
Au plaisir d'avoir de vos nouvelles!

2 avril 2008

Le ralentissement du rythme

Voilà bientôt 2 semaines que je suis en arrêt de travail!

Pour vous donner quelques nouvelles fraîches de mon genou: Il va bien! J'ai vu mon orthopédiste hier et la guérison se passe très bien, alors nous n'envisageons plus la possibilité d'opérer. Fiou!!!!!!!!!!!! La suite du programme: Physio, physio, physio, physio,... Et je vais m'y mettre à fond! Car si je refais une luxation c'est: Opération assurée! Alors, je vais y aller doucement, mais je vais tout faire ce que mon physio me dit! Après, je vais être shapé de la jambe droite!!!!


Cette blessure m'amène à ralentir non seulement mes activités et mon rythme de vie mais bien mon pas. Je marche presque aussi vite qu'un escargot!

Marcher très lentement dans la rue, me fait voir une autre perspective de la vie. Je me rends compte que si aux feux de piétons, le petit bonhomme vert clignote ça ne veut plus dire: ''Vite vite vite'' mais plutôt '' Non t'as pas le temps, faut attendre le prochain'' et au prochain, le bonhomme commence à clignoter quand je suis au milieu et là ça veut dire: ''Envoye grouille-toi!'' Maintenant, je comprend mieux les personnes âgés... sauf si elles me dépassent!

Je remarque que les gens ne regardent pas du tout où ils vont et que même si dans la gare ou dans la rue il y a plein de places, ils réussissent quand même à se rentrer dedans. Non mais on as-tu l'air assez con quand on arrive face à face avec quelqu'un qui arrive en sens inverse, à pied? Surtout quand tu l'as vu depuis au moins 5 minutes! Alors, quand ton rythme est ralenti, celui des autres ne l'est pas forcément. Je regarde où je vais, je ne veux pas me faire bousculer, car je crains de ne pas pouvoir assurer le mauvais pas.

Un peu de civisme SVP

Ce message s'adresse à nous tous qui sommes des usagés du bus, du train ou simplement de la rue.

Il y a 3 jours, j'avais encore ma grande attelle (celle que je mettais par dessus mon pantalon et qui m'empêchait de plier le genou). Avec cet accoutrement, il n'y avait pas de doute, tous les gens pouvaient voir que j'avais de la peine à me déplacer. J'ai voulu prendre le train et lorsque j'ai embarqué dans l'un des wagons, il était plein. Il y avait encore quelques places de libre, mais elles étaient occupées par un sac ou une paire de jambes trop longues. Je me suis dit que j'allais voir combien de wagons je vais devoir traverser avant qu'une brave personne se pousse ou prenne son sac sur ses genoux et me laisse une place. Au bout du deuxième wagon, personne avait bougé! Bravo! Pardonnez-moi, mais j'ai vraiment de la difficulté à comprendre cette attitude! On se cache derrière son journal, simulant que l'on a rien vu et qu'on se dit: ''Bah, il y a de la place plus loin, quelqu'un d'autre laissera bien sa place.'' Non mais c'est vrai, il ne faut surtout pas qu'une personne inconnus vienne s'asseoir à côté de nous au risque qu'elle nous touche... Quelle horreur!!!

Un peu de civisme SVP surtout si vous voyez qu'il n'y a plus de place.

Pour finir cette histoire... Je suis arrivée au bout du train et il y avait les premières classes qui commençaient, comme je ne savais pas s'il y avait un wagon de deuxième après, j'ai voulu aller voir dehors et en sortant à peine 10 secondes, les portes du train se sont refermées et il est parti. J'ai manqué mon train.

Alors, j'en ai retenu qu'il ne faut pas attendre une bonne âme qui va nous laisser sa place mais la demander!

Bon on a pas tous la chance de croiser un aveugle qui essai de traverser la rue. Mais on rencontre souvent d'autres personnes qui ont besoin d'une aide alors pourquoi ne pas profiter de cette chance? Ce peut-être, une femme qui essai de rentrer dans l'ascenseur avec son pousse-pousse et son gamin sur l'autre bras ou une personne qui essai de monter les marches avec un sac à roulettes qui semble trop lourd, une personne âgé qui a de la peine à monter dans le bus, laisser sa place à quelqu'un qui semble en avoir plus besoin que nous, au pire elle vous dira: ''Non merci'' avec un sourire, dire bonjour à un clochard au lieu de le regarder comme s'il était un clochard... ou pire l'ignorer! Je pense que nous pouvons tous faire une différence dans la vie de ces gens, ça ne coûte rien et ça fait plaisir!

Je pense que nous avons tous, à tour de rôle, nos moments où l'on se sent antisocial, mais si on y mettait tous un peu du sien, on recueillerait beaucoup plus de sourires, non?



26 mars 2008

Arrêt forcé

Il y a des moments où la vie nous dit clairement ce qu'elle attend de nous et si nous ne l'écoutons pas, elle s'arrange toujours pour nous le faire entendre.

Mercredi dernier, après une magnifique journée de ski dans le Valais, je revenais au chalet avec le sourire aux lèvres en pensant à tous mes nouveaux exploits en ski, j'étais plutôt fière d'avoir maîtrisé le ski parabolique et le piqué du bâton! Je descendais un petit talus, skis et bottes sur les épaules, quand tout à coup, j'ai perdu le pied sur un endroit boueux. En voulant, me rattrapper, j'ai senti ma rotule droite qui a eu une soudaine envie de changer de place!

Et à cet instant, je me suis écroulée de douleur.

Dans ces moments-là, un million de pensées te viennent à l'esprit; ''Allez réveille-toi, ce n'est qu'un cauchemard!'' Mais vu la douleur, tu comprends vite que dans un rêve tu te serais réveillée bien avant d'endurer cette souffrance. ''C'est vraiment con'', ''Câl... d'ost.....de tabar....'' dans ces moments-là mon québécois revient vite et surtout.... ''Bon, on fait quoi maintenant?''

Heureusement que mon chum était là et qu'il a fait le nécessaire pour rejoindre les secours rapidement.

La médecin arrive. Après avoir fait de brèves présentations, elle regarde mon genou qui a l'air d'un mutan au travers de mon pantalon de ski. Luxation de la rotule. Je m'en doutais. Et sans avertir, elle tente de la replacer. Pour les amis qui m'entouraient, il n'y avait aucun de doute... j'avais réellement très très mal. Tentative ratée.

Il reste deux options: on va en ambulance à l'hôpital et on la replace là-bas ou on fait tout sur place.

J'ai choisi la deuxième option.

Après, ce qui m'a paru une éternité. Elle revient, me fait l'intraveineux et c'est en regardant le ciel bleu et les jolis cumulus blancs qu'elle réussit à remettre ma délinquante rotule à sa place. Le ciel n'avait jamais été aussi beau! Quel soulagement, car je commençais à être au bout de mes endorphines!

Après un contrôle chez cette docteur, je ressors avec des béquilles, une atelle et une dizaine de seringues d'anti-trombose. Un arrêt de travail? Pfffff non! Mardi, je serais sur mes deux jambes, bon!

Mardi, c'était hier. Je suis allée au travail, mais sur mes trois jambes, incapable de poser le pied par terre sans avoir l'air de marcher comme un gorille.

Je me rend à l'évidence, c'est peut-être mieux d'aller faire un contrôle chez un orthopédiste.

C'est ce que j'ai fait.

Après avoir pris en radio mes rotules, droites et gauches sur tous les angles. Je rencontre le spécialiste qui n'a pas de très bonnes nouvelles; déchirure de l'aileron interne et prédisposition importante aux luxations ainsi qu'aux récidives. Voilà le vrai diagnostique.

Deux choix, physiothérapie ou opération... Comme j'ai eu droit à un arrêt de travail forcé de 2 semaines, j'aurai le temps d'y penser.

Alors, je suis sorti de chez lui, sans béquille, avec une nouvelle atelle, rose cette fois-ci, car la première n'était pas juste, une interdiction de plier le genou, des seringues pour encore une bonne semaine et un tas de questions dans la tête.

Je me demande ce qui est le plus lourd à traîner, une jambe qui ne peut plus plier ou la tête lourde de questionnements?

Alors, je ne sais pas encore trop ce que j'ai à comprendre là-dedans. Mais j'essai de prendre du bon côté ce congé que je vais tenter d'optimiser au maximum.

Les morales de cette histoire: Toujours aller voir un spécialiste lorsqu'on a des doutes! Et toujours faire la dernière descente à ski... comme dirait mon père: ''On n'échappe jamais à ce qui nous pend au bout du nez!''


Merci à Sam qui a usé d'un sang froid incroyable et qui prend soin de moi tous les jours! Et merci aux amis qui m'ont soutenu moralement en apportant du vin chaud sur le lieu de la chûte.

24 février 2008

J'ai envie de vous dire...

que j'ai le goût d'écrire.

Mais que je ne sais pas trop quoi écrire.

Que j'ai plein d'idées.

Plein de phrases dans ma tête.

Mais pas de textes précis.

J'ai le goût de partager avec vous cette plénitude que j'ai à l'intérieur et en même temps, je crois que les mots n'y arriveront pas.

Il y a des choses comme cela qui se vivent simplement.

J'aurai envie de vous donner mes yeux pour que vous puissiez vous aussi apprécier le spectacle de la nature qu'on a eu droit ces deux derniers week end. La beauté des Alpes!!!

J'aurai le goût de partager avec vous les innombrables fondues mangées depuis mon retour... et en même temps les calories qui vont avec... Ho Ho!!!

Mais surtout le goût de vous dire de VIVRE!!!! D'apprécier et de remercier chaque moment avec les gens que vous aimez. De Vivre chaque moment comme si c'était le dernier et surtout de ne pas oublier de les remercier d'être là.

Et enfin de respirez la Vie!!!


Merci la Vie :)

Ho parlant de Vie... Je tiens à féliciter ma grande amie Catherine qui a donné la vie à Vincent Lanthier, né le 7 février dernier . Félicitation à Catherine et à son conjoint Olivier.

18 février 2008

Quand le trognon de pain t'as manqué

Après plusieurs semaines d'absence, me revoici... enfin!

Ce moment de silence pour profiter, réfléchir ou simplement écouter, afin de bien savourer ce retour vers mes amours!

Si j'ai eu de la misère à revenir au Québec, il y a trois ans, c'est dans une toute autre attitude que je reviens en Suisse. Je remercie chaque jour la vie qui me permet d'être ici. Je crois profondément qu'il est essentiel de la remercier et de lui sourire à chaque moment, difficile ou facile.



Dans un moment tout simple de la vie, dans un geste tout à fait annodin que plusieurs personnes font, je me suis rendue compte combien la Suisse m'a manqué. Un soir en finissant de travailler, je suis allée à la Migros faire l'épicerie et j'ai acheté un pain que j'adore. En sortant, j'ai mis ma main dans mon sac, puis j'ai enfouie mes doigts dans le pain pour y découper le trognon et à cet instant; j'ai souri. J'avais oublié combien ça m'avait manqué ce petit moment. Manger le trognon d'un pain frais en sortant du boulot. J'ai amené le bout de pain à ma bouche que j'ai dégusté en riant toute seule dans la rue remplie de passants qui ont peut-être oublié que ce petit moment est un pur plaisir!


Je parlais de remercier la vie. Mais je pense aussi qu'il faut aussi remercier les gens. J'ai l'énorme chance d'avoir des personnes extraordinaires autour de moi.

Ma famille et mes amis au Québec qui m'encouragent toujours à poursuivre mes rêves, même si ça leur coûte que je parte.

Mes amis ici qui sont presque une deuxième famille pour moi et qui m'ont manqué durant mon départ.

Je voudrais dire merci à ma coloc Mélanie qui n'a pas eu peur d'acceuillir une pure étrangère chez elle et qui a facilité mon arrivé ici.

Et un gros merci à Sam qui est venu me chercher à l'aéroport, qui m'a ouvert les portes de son logement pour m'accueillir le temps que je sois bien installée à Lausanne, qui a facilité mon arrivé en Suisse et qui partage mon coeur.

Merci