27 juin 2006

Las peñitas... comme une caresse dans un cou!


Après trois semaines intense d'adaptation à la vie d'Acahualinca. On a eu ce week end 2 journées libres!

Nous en avons profité pour partir (moi, Josiane, Laurence L, Sylvie, Jess et Kevin) à Leon. La soirée de vendredi à commencé par la rencontre de Daniel, un Nicaraguayen de 27 ans qui a partager avec nous. Il nous a raconté sa vie de Nica et sa situation familiale pas facile, père et mère en meme temps d'une jeune fille de 7 ans qui s'appele Daniela. Son reve: Aller vivre et travailler au Canada, il est ingénieur électrique chez Esso. Il a partager avec nous toute la soirée et c'était vraiment une bel échange interculturel. Il m'a donné un cadeau... un foulard de Che Guevara. Alors je garde un bon souvenir de cette rencontre. Merci Daniel!


Samedi

Direction Las Peñitas... Dans le bus, on commencait à sentir cette odeur de vent de la mer et aussi la frénésie des compatriotes de ce voyage! De voir la mer, les vagues et la plage, ça été comme une caresse dans un cou! Et de voir le visage des autres qui pour certains c'était une premiére à la plage, ça m'a fait plaisir!

On a trouvé un genre de petite crique naturelle, fait par l'eau de la mer. Il y avait un petit courant et c'était assez creux, on a passé l'après midi là comme dans un bain tourbillion. Wow c'était presque paradisiaque! le soir, souper de poisson et vin rouge ont été plus que appréciés!


Dimanche


Direction: El puente Momotombo

C'est à Leon Viejo, que nous avons fini le périple. Comme le nom le dit, c'est le Vieux Leon, a environ 30 km de la ville actuelle. Dans les annés 1600 Leon viejo a été détruit par un tremblement de terre et ils ont déplacé la ville. Leon Viejo a été enfoui et c'est seulement depuis 1960 quelques qu'ils ont commencé a déterrer la ville. (Désolé Francis... je ne me rappele pas des dates exactes! Mon beau prof d'Histoire!)

On a eu la plus belle surprise... on a monté une colline et en haut on avait la vue sur le volcan Momotombo et son petit frère le Momotombocito qui est au milieu du lac Managua. Une vue splendide et un soleil brulant! Vraiment, c'était chouette de voir des endroit aussi beaux au Nicaragua et d'etre loin de la polution!

De retour au bercail... avec une vraie raille de Bus à saveur Latino! A 3 sur le banc et les enfants les uns sur les autres, tout pogné dans nos bancs... J'avais hate de vivre ça!

Et nous sommes revenus dans la réalité d'Acahualinca. Et moi, malade comme un chien... Mais faut pas chercher à savoir ce que j'ai mangé.... Je pense que c'est un mélange de plusieurs choses! Et ironie du sort... c'est dimanche que le père de ma famille á décidé de changer le bol de toilettes! Quel plaisir de pouvoir s'assoir sur le trone! youhou!

Je vous invite à regarder votre toilette et à la remercier de toujours clancher et d'etre aussi propre!

D'autres nouvelles plus ragoutantes bientot...

21 juin 2006

Le quotidien à Acahualinca

Ici on se rèveille tot! Vers 4h ou 5h du matin, on entend les coqs chanter et les chiens aboyer. Si on manque d'électricité à cette heure (comme ce matin) c'est fini le dodo, le ventilateur ne peut plus camoufler ce vacarme! Ensuite, la chaleur commence à se faire ressentir et c'est le temps de se lever, à moins d'aller courir vers les 6 heures. C'est là le meilleur temps, il ne fait pas trop chaud et c'est moins dangereux. Les gens commencent à travailler très tot, quand on va à la piste, on dirait meme parfois que certain ne se sont meme pas couché.

Quand on se promènent dans les rues, les hommes passent leur temps à nous ''titiller'' <<>> et ca ne fini plus. Ouf! Si c'est ca pour eux la cruise ici... ca ne marche pas avec les Canadiennes. Hier on a eu la creme du ridicule! Un homme soul, nous a chanter une toune en anglais pendant un bon moment sans se fatiguer, vraiment on aurait aimé le filmer pour vous faire voir notre quotidien ici.

Sinon, presque tous les jeunes de la rue connaissent nos noms, alors quand je me promene j'entends à gauche et à droite : <> c'est mon nom à l'espagnol. Sur l'heure du diner, ya souvent un camion (genre discomobile) qui vient devant ma maison. Et je pense qu'il a un seul disque... alors j'ai droit à presque tous les midis: ''Can't touch this!'' de McHammer. Le paradis quoi! wouhou

L'apres midi c'est le travail au centre, pis ces jours ci on a dealer avec la construction du deuxieme étage. Ca fait un bruit d'enfer et les jeunes du centres, ben eux non plus aiment pas ça alors, il n'y a pas beaucoup de jeunes qui viennent. Alors c'est comment dire, bien relax! On a hate que ca bouge un peu. La semaine prochaine c'est les vacances scolaires, on verra bien s'il y a plus de jeunes qui vont venir.

Le soir c'est Gallo Pinto tous les soirs (riz et beans mélangé) avec quelque chose en accompagnement. Si je suis chanceuse et qu'il en reste.. je vais le manger au déjeuné suivant.

On se couche assez tot et on espere qu'il va avoir de l'électricité toute la nuit et que les chats ne seront pas trop bruyant. Ca joue dur dans la ruelle des chats!

Atelier de sensibilisation

Hier, je suis aller faire mon activitè sur l'hygiène dentaire à l'école PanAmérican d'Acahualinca.
Dans une classe assez grande, dont les fenetres sont sans vitre et donne sur la cours intérieure, qui elle est le ''gymnase'' pour les cours d'education physique et qui, justement, ce donnait un cours d'éduc. Que j'ai donné mon atelier devant 49 enfants (entre 7 et 11 ans) sous 35ºC (40ºC ressentit)et le bruit, en espagnol en plus. J'ai sorti ma grosse voix portante. l'activité a été vraiment appréciée par tout le monde! à la fin, j'ai regarder dans la bouche de tous les enfants pour faire un dépistage, 19 enfants avaients des caries et seulement 12 avaient déjà vu le dentiste. Je suis sorti de là en sueur! Et je me suis dit, bravo aux professeurs de faire ça tous les jours et aussi, aux élèves d'etre concentrés tout le temps avec cette chaleur et ce bruit!

J'y retourne au mois de Juillet...


¿Cuando?

Hier, j'ai eu une superbe conversation avec un jeune du centre. Eduardo, 22 ans étudiants en Marketing à l'Université. Il aime lire, écrire et écouter de la musique qui a du sens pour lui. On a discuté du Nicaragua, quand je lui ai demandé comment il trouvait son pays, il m'a répondu : <<>> Qu'il y a tellement de pauvreté ici et qu'il y a des gens qui ne peuvent pas manger tous les jours. Ici, tu dois travailler si tu veux manger, c'est pas le gouvernement qui va t'aider. D'ailleur, il ne croit plus en la politique. À l'automne se tiendra des élections et il me dit un parti ou l'autre.. la situation ne changera pas. Il y a tellement un grand faussé entre les riches et les pauvres et les riches... font de la politique. la classe moyenne, elle n'existe pas vraiment, si y'en a une, elle ne se voit pas. Ce qu'il voudrait c'est que les gens puissent avoir de quoi manger et arreter de battre pour survivre! Une solution: Lui il ne sait pas trop.

Moi je lui ai dit que la solution viendrait peut-étre en changant la mentalité des gens et en redonnant à la population le pouvoir et les ressources de s'en sortir. Je lui ai dit que lentement, les gens commencent à changer leur vision du monde et qu'un nouveau monde est non seulement possible, mais nécessaire! Car il n'y a pas juste au Nicaragua que la population se bat pour survivre, c'est un problème planétaire. Je lui ai montré que nous aussi on pense comme lui et que on ne doit pas baisser les bras qu'un jour ça va changer. Il m'a demandé : <<>> J'ai répondu, peut-etre pas dans cette vie ci et il ne faut pas le faire pour nous mais pour les générations qui nous suivront. Qu'un jour un enfant d'acahualinca pourra jouer dans une rue sans poubelle!

Je pense que j'ai allumé des lumières dasn ces yeux et il a çecrit ceci:

Cuando
Cuando se podra encontrar
la respuesta que
buscamos, cuando lograremos lo
que queremos
Dejaremos de pensar en la
libertad propia para
encontrar la salida
de los problemas
que nos rodean
Hasta quedar si fuerza,
para llegar a la meta
propuesta sin ponerle
obstaculos a la vida
- Eduardo
Quand
Quand on pourra trouver la réponse
que nous cherchons, quand
nous obtiendrons ce que nous voulons
Laissons-nous penser en la
liberté propre pour
trouver la sortie des
problèmes qui nous entourent
Jusqu'à rester sasn force pour
arriver qu but proposé
sans mettre d'obstacles
à la vie.
- Edouardo

15 juin 2006

¿Que hago aqui?

Alors pour répondre à cette question que bien des gens se posaient (incluant moi-meme!) qu'est-ce que je vais faire au Centre Juvenil d'Acahualinca, maintenant je peux vous répondre!

Alors, nous sommes envoyé ici par l'organisme de Plan Nagua. En fait Plan Nagua a financé la construction d'un deuxième étage du centre pour les jeunes, les travaux ont d'ailleurs commencé. Et nous sommes venus ici pour faire de l'animation culturelle. En fait on organise des activités pour les jeunes de 14 a 30 ans. Ils ont déjà des trucs d'organisés comme cours de cuisine, de musique, de danse, d'ordinateur, etc. Et nous ont a rajouté quelques activités a l'horaire. Comme le Yoga, le freesbee, la scupture, ya meme une muraille a faire. Moi jai choisi deux activité, la course á pieds qu'on va pratiquer 3 fois par semaine à la piste tout près d'ici vers le 6 aout, je vais organiser une petite compétition un 5 km. La course à commencé hier, ont était environ 6-7.

Sinon, la deuxieme activité sera une semaine de sensibilisation sur l'hygiène dentaire. Le centre va m'ouvrir un petit bureau et sur trois jours, je vais voir 50 personnes, 15 minutes par personnes. Je vais faire un petit examen dentaire, les référer au besoin chez un dentiste et leur donner de l'instruction d'hygiène. Aussi, je vais aller visiter 2 cliniques dentaires, celle de Acahulinca et une autre, dans un autre barrio qui est un peu plus moderne.

En plus de ça, hier nous sommes allés visiter une école primaire. Et Mardi je vais rencontrer un groupe de ''maternelle'' et faire de la sensibilisation avec eux aussi, plus dépistage de la carie et référer au besoin. Je vais faire la meme activité 2 fois a cette école, si ca va bien peut-etre plus de groupe... on verra.
La directrice était bien contente, surtout qu'il existe un programme de sensibilisation dentaire au Nicaragua, mais cette école n'en bénéficie pas.

Dans un pays où il n'y a rien tout est possible!

''Hacer mucho con poco''
''Faire beaucoup avec peu''


Dernier truc, ici l'électricité manque assez souvent (un jour sur deux) et l'autre soir, j'étais dans la rue et la lumière s'est en allés. J'avais mes poye dans mon sac (des boules de lumiere avec une corde pour faire de la jonglerie). Je les aient sortis et jai fait un petit spectacle. Venant de nul part ses boules mauves se sont mises à danser dans les airs. Un cercle de jeunes et de moins jeunes ont fait un petit cercle autour de moi, tout émerveillé! Quand j'ai terminé.. la lumière est revenue. C'était un moment vraiment magique!

13 juin 2006

''la Moelle de la vie''



Quand elle l'aperçu, il était dans ''la moelle de la vie'', il n'aurait pas pu trouver mieux pour se cacher et se blotir dans ce monde. Peut-etre sentait-il que la fin approchait? Quand elle le vu, elle sursauta et les deux savaient qu'un rude combat allait se produire. Qui allait remporter la bataille? Une aide s'imposait. La voisine vint et les yeux dans les yeux avec la peur de perdre ''La moelle de la vie'', le combat commença... Avec un léger tremblement, elle l'attrapa avec un linge et il se retrouva vite sur le plancher dehors. Sur le choc, toujours caché, a grands coups de pelle elle le coinça entre la moelle et la couverture! Mais il n'avait pas dit son dernier mot! Il revint à la charge avec la queue dressés dans les air, pret a attaquer... Sans meme penser une seconde, elle lui lanca un crochet de droite avec sa pelle, une fois et puis deux... et puis dans un moment de silence, il sentait que c'ètait la fin... puis mourut le Scorpion.

RIP Scorpion et dit à tes chums qu'ils ne sont pas les bienvenus dans mon lit... et encore moins dans mon livre ''la moelle de la vie''.

Heureusement, le livre vit toujours, mais est marqué à jamais, d'un coup de pelle sur son flanc gauche. Combat de vie!



Envoyez moi des petits comments sur mon blog et des petits mots, ça fait toujours plaisir à recevoir et de vous lire ça me fait du bien. Suffit de cliquer sur comments et d'ajouter ce que vous voulez...

Bisous à tous... et il ne m'a pas piqué !

10 juin 2006

La Churica

Dans un endroit absolument splendide sur le bord du lac Managua avec vue sur les montagnes, il y a se qu'on appele ici, La Churica, c'est ce beau nom qui sonne bien qu'on a donné au dépotoire de Managua.

Hier nous sommes allée le visiter. C'est à environ 15 minutes à pieds de nos maison. Dans le Barrio de Acahualinca, il y a deux parties, celle où j'habite avant le pont qui a des rues pavés et il y a l'autre partie où les rues sont en terre et où les gens sont beaucoup plus pauvres et c'est là qu'est La Churica. On passe le petit pont qui sèpare les deux parties et on peut tout desuite voir lequel est le moins pauvre.

On nous a expliqué que les gens qui habite là, vivent de La Churica, certains y ''travaillent'' et d'autres vivent dans La Churica. Pour vivre ou plutot survivre, des hommes, des femmes et des enfants vont tous les matins au dépotoire ramasser toutes les matiéres recyclables (papier, plastique, verre, aluminium, etc.) et ils les revendent après à des gens qui vont les laver et les renvendent à leur tour plus cher à des industries de recyclage ou des personnes qui ont besoin de contenant. C'est comme ca qu'on recycle ici! Pas de camions qui viennent chercher de bacs bleus ou vert comme chez nous! Ni de dépaneur qui vont nous donner des sous pour nos bouteilles vides. Non, ici les pauvres recyclent pour pouvoir avoir de quoi manger.

La Churica mesure 13 km de long et il y a 300 familles qui habitent là, dans de petites maisons de tole. Nous avons rencontré une jeune fille d'environ 12 ans qui s'appelait Ileana qui est venue nous parler. Une belle jeune fille toute souriante et contente de nous parler, elle nous disait qu'elle habitait là et qu'il y avait une école dans La Churica et qu'elle aimait manger du poulet. En revenant on a croisé un vieil homme qui attachait sa charrette à sont cheval qui qui s'en allait travailler au dépotoire, il chantait et nous a sourit. C'est difficile de croire que ces gens sont heureux et qu'ils sourient et que leurs vies se passent dans un dépotoire! Et chez nous au Québec, on a le deuxiéme taux de suicide le plus élevé au monde! Expliquez moi quelqu'un!

Après, on a été visiter une famille nombreuse qui eux achètent les déchets sales, les lavent et les revendent. Dans la cour arrière, il y avait des tas de bouteilles et de matières recyclables. Avant, ils avaient une boulangerie et il y a 4 ans ils ont du fermer et vendre les appareils á faire le pain. Le prix de la farine avait beaucoup augmenté et il n'était plus possible pour eux de faire de l'argent avec la boulangerie. Ils ont fermé les portes et se sont mis au recyclage des ordures. Quelle dècision ça a du etre! Il ont un bébé de 4 mois et la dame a dit que lui c'est cette vie là qu'il allait connaitre et aucune autre.

Je suis sortie de là, frustrée! Je me suis dit pourquoi le gouvernement ne fait rien, c'est pas une vie de vivre dans un dépotoire et de travailler là! Et ça va etre quoi dans 10, 20, 30 ans un truc encore plus énorme? S'il y a des industrie de recyclage pourquoi les gens n'y ont pas vraiment accès? Et ensuite, je me suis posée la question... si le gouvernement intervient et que la ville devient plus propre et que les gens arretent de travailler là, de quoi vont-ils vivre? Quelle serait la façon pour eux de faire de l'argent afin de pouvoir manger? Finalement, est-ce peut-etre mieux de ne rien faire? Est-ce que le Nicaragua est un pays organisé dans sa désorganisation? Est-ce pas mieux d'organiser des soupes populaires au lieu de nettoyer ce dèpotoire qui finalement, ce trouve à etre une industrie qui fait vivre des gens? Et en meme temps, pour la santé c'est super mauvais de vivre à cote de ca et beaucop de gens sont malade à cause de La Churica. Qu'est-ce qu'on fait? Je ne sais pas, j'ai juste des questions et pas de réponse.

Et en meme temps, je me pose la question que chez nous aussi on a des maladies, le cancer, les nouveaux virus qui ne cessent d'augmenter... La polution ici elle se voit partout dans les rues, chez nous la pollution de l'air c'est plus dure à voir! Mais je pense que ca ravage autant! Le smog qui augmente, aille! Yen a meme a Québec maintenant. Faut se réveiller et faire attention á toutes nos actions si on veut pas tuer notre planète!

Si on fait plus attention dans les pays riches sur nos consommations et que les gens se réveillent, je crois que ça, ça aurant un impact sur les pays du sud. La solidarité, je crois que ça peut faire des merveilles!

Pensez-y! Moi entoucas ça ne me sort pas de la tete.

Sinon, ben je vais bien meme si c'est pas facile, aujourd'hui je sors de la ville je vais avec la famille d'une amie, ca va faire du bien.

Prenez-soin de vous.

5 juin 2006

La vie a Acahualinca

Alors, nous avons quitte l´hotel ce matin aprés avoir été rencontrer un diplomate du consulat Canadien. Il nous a parlé un peu de la vie a managua et que cest une ville quand meme securitaire.

Et maintenant nous sommes rendus á Acahulainca la oú lon va passer l'été. JAi rencontré ma famille oú je vais vivre. Ma mama s'appelle Reina, le pére Francisco et il y a deux fils, Josué et Kevin (5 et 8 ans), ils sont vraiment trés cute. Il y a aussi un fils plus vieux 19 ans qui habite au Costa Rica et qui probablement envoi de l'argent a sa famille pour les aider â vivre.

La maison est ... trés rustique. Je suis rassuré que les autres stagiaires ont aussi des maisons aussi rustique que la mienne. Je crois bien que je vais me laver avec mes gougounes! Je suis seule dans ma chambre et je pense qu'ils m'ont laisse la leur, car ils dorment tous dans le salon et ya juste 2 lits. Et dans ma chambre ya un lit, une lampe, une table de nuit et un moustiquaire... c'est tout ca veut dire que ya pas de porte. Il n'y a pas de frigo et ni de table a diner, alors je mange sur le coin du ''comptoir''.. c'est chouette!

On nous a bien dit de faire attention et de ne pas se promener seul, alors pour venir au cafe internet, la mama de Josiane est venue avec nous. Communauté est tres protectrice avec nous et vraiment tous les gens sont gentils. La beaute de la ville est celle des gens que nous rencontrons.

. Jai vraiment envi de vivre comme une Nicaraguayenne, meme si ma culture se boulverse á chaque rencontre et a chaque chose differentes que je vois. J'essai de saisir le maximum de ce pays. Jai ouvert mes antennes et je capte tout ce dont je suis capable. Je ne suis pas exitée avec des attentes, au contraire je suis curieuse et ouverte alors je peux accepter ce que je vois et vraiment saisir l'essence de cette ville. C'est comme ca que je me sens. C'est vraiment une nouvelles facon pour moi de voyager et j'aime ça!


''J'avancerai vers toi avec les yeux d'un sourd''
- Richard Desjardins

4 juin 2006

Managua y fait chaud Managua!

Alors j'ai pose les pieds en terre Nicaraguayenne hier. J'etais bien contente d'arriver, l'escale a Miami a ete bien longue, et entre la faim et la fatigue c'etais exitant et bon d'arriver enfin!

Un reve qui se realise.

Managua, ca sent le bois brule, le marchand de lait vend son lait le matin en criant dans les rues "La lecheria...La Lecheria" , apres un moment on a l'impression que c'est le chant d'un oiseau. Et puis quelques heures plus tard, on attend des clochettes, j'ai cru un moment que c'etait le pere noel, mais j'ai presque eu raison, c'etait le marchand de creme glacee... Et j'ai resiste. La nuit derniere, il y avait un gardien qui protegait l'hotel, et a toutes les 30 minutes il sifflait et c'etait pour nous avertir qu'il etait toujours la, toute la nuit il y a eu un petit sifflement rassurant. Managua c'est aussi les rues sales et par endroit, il n'y a pas e grille d'egout, alors gare aux trous! Mais les gens me semblent fort sympathiques.

J'ai bien envi de me laisser transporter dans ce monde et de vivre avec cette humidite qui a vite adopte ma peau. Je me sens vraiment bien et en harmonie avec la vie.

Qu'elle est belle la vie, n'est-ce pas?